La lettre du souverain, à la fois saisissante et ferme, adressée au président du 27ème sommet de l’Union Africaine, eut l’effet d’une bombe dans la communauté du continent et le reste du monde. Son opportunité diligente a branlé les calculs réducteurs d’une poignée de machineurs infirmés par la nouvelle riposte du Maroc, royalement accueillie.
Le retour en force du pays dans l’institution fédératrice africaine tombe comme une douche froide sur le camp des séparatistes et leurs acolytes, dont les machinations hostiles à notre cause nationale s’effritent comme des châteaux de sable. D’autant plus que les « ténors » de la propagande anti-marocaine, en l’occurrence l’Algérie, le Nigéria, l’Afrique du Sud, et d’un degré moindre, l’Angola et le Mozambique et bien d’autres, traversent des périodes de vaches maigres suffocantes.
De surcroît, l’autonomie d’action politique que se mettent à s’approprier certains pays d’Afrique, « soumis et dociles », enclenche, il est vrai, une prise de conscience, surtout face à la justesse et à la crédibilité de la conduite marocaine relative à son intégrité territoriale et à l’égard de la renaissance et de l’optimisation du potentiel africain.
Les balivernes et les allégations ségrégatives et hégémoniques des premiers ne font que s’estomper, au fil du temps, devant la vulnérabilité et la précarité du modèle développemental dédié à leurs peuples respectifs et surtout l’imposture et la manipulation dont ils se servent, au sein de cette institution unioniste africaine, pour instaurer vainement leur diktat monopoliste.
Il semble bien que les rapports de force ont fini par basculer en faveur du camp africain, adepte de la stabilité, de la justice, de l’unité, de la paix, de la coopération et de la prospérité du continent dont le Maroc serait un fervent partisan et propulseur, de l’avis de tous les observateurs de la planète.
Le processus de la normalisation se poursuit, à bâtons rompus… Des indicateurs de taille s’en sont fait ressentir: le retrait de la reconnaissance de la Zambie, l’un des pays de l’Afrique australe, limitrophe des géants Afrique du Sud et Nigéria, hostiles à la thèse marocaine, la visite en pompe du chef d’Etat de Rwanda, actuel hôte de l’assemblée suprême de l’Unité Africaine, le sursaut favorable au Maroc de certains acteurs de la députation britannique, l’entrain économique du pays, la crise accrue de la junte algérienne, le discrédit accentué des séparatistes…
Ceci dit, la vigilance se devrait être de mise pour pouvoir faire aboutir le triomphe définitif d’une affaire artificiel qui n’a fait que perdurer, des décennies durant. La fin d’un mythe s’entrevoit pour de bon, parait-il !