Redynamiser le secteur des pêches

La stratégie Halieutis, initiée pour le développement du secteur de la pêche, mène son bout de chemin, depuis déjà quelques années. Considéré au départ comme une soupape de redressement, ce plan rencontre, au fur et à mesure, certaines difficultés d’application. 

La ressource étant de plus en plus rare, mais aussi en surpêche et monopole. Pour leur part, les armateurs au service desquels le plan Halieutis vient à la rescousse, se sont attelés afin de sortir de l’état de vétusté, au sein d’un secteur résolument condamné à la compétitivité et la performance.

Devant tous ces enjeux d’extrême acuité, les ressources humaines s’avèrent être la clé de voûte de cette effervescence halieutique. Il est bien évident que nombre d’acteurs du domaine se focalisent sur cet axe primordial pour prétendre à l’expansion de leur produit. Une volonté réelle de contribuer foncièrement à la concrétisation des dispositions de la démarche nationale, mise en marche depuis le lancement officiel, en présence du souverain, au palais des congrès des Dunes d’Or à Agadir, le 29 septembre 2009, de ce programme prometteur. Il s’agit, en fait, de mettre en fonction les exigences suivantes pour prétendre à un meilleur apport du plan :

– Qualification de l’élément humain qui constitue une assise incontournable pour toute réforme

– Mise en place des cadres juridiques stipulant l’action au secteur – dotation des moyens matériels et humains idoines pour l’application du projet -Préservation de la main d’œuvre et ses droits et acquis, tout en créant davantage de postes d’emploi – Mise en place des règles de système social adéquat (couverture, retraite…)
– Conservation de la paix sociale en instituant le dialogue social et en comblant les revendications légitimes des travailleurs
– Protection des ressources halieutiques de toutes formes de lapidation qui ont affaibli les réserves de poissons, lutte contre la pollution maritime et protection de la qualité du produit
– Fédération des efforts pour unifier les approches, encadrer les intervenants dans le secteur et constituer des forces de suggestion, avec sérieux et responsabilité

– Mise en fonction des mécanismes de création au profit des composantes humaines

– Lutte contre les lobbies qui se lancent dans des opérations de déstabilisation et de mise à échec des plans de développement stratégiques
– Gestion des pêcheries avec rationalisme en préservant les intérêts des intervenants dans le secteur

– lutte contre les comportements attentatoires au secteur tel le détournement de la ressource et la transgression du repos biologique…
Il faut dire, enfin, que cette stratégie nationale vise l’optimisation des passerelles de communication, par le truchement de l’approche partenarial industrie/armement, autour des cinq orientations directives et transversales, à savoir un cadre juridique clair , une traçabilité par un contrôle effectif, une amélioration de l’attractivité, la convergence des intérêts de l’interprofession et la gouvernance publique.

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