L’exploit du Hassania d‘Agadir
Saoudi El Amalki
Le coach national Abdelhadi Sektioui était ce lundi dernier à l’hôtel Kenzi Europa, l’hôte de marque de l’Alliance Marocaine des Journalistes Sportifs-section d’Agadir (AMJS). Un geste de gratitude et de reconnaissance envers celui qui était derrière le maintien du Hassania, avec le nouveau comité et les fans, tout au long du dernier tiers du tournoi.
Dans son mot de préambule, l’entraîneur a mis en exergue l’étape cruciale qu’il affrontée avec cran et patience pour libérer l’équipe du carcan du gouffre où l’ancien staff dirigeant l’avait mise, tout en rendant un vibrant hommage au président et toutes les bonnes volontés du club fanion du Souss et de la région.
«Il a fallu inculquer de l’espoir dans le cœur de tous les joueurs pour donner le meilleur d’eux même, alors que tout le monde n’y croyait plus !», disait-il haut et fort, face à une assistance enthousiasmée par cette performance. Juste après ce speech, les journalistes se sont enchaînés pour féliciter le coach de son exploit et lui demander préparatifs à veniren matière de recrue et d’ambition, tout en présentant le bilan de la saison écoulée, surtout le dernier tiers du championnat qui fut âpre et compétitif de bout en bout pour toutes les équipes de l’élite.
«Vous savez, il est question de bâtir avant tout un CLUB, bien structuré sur tous les plans. Ensuite, il faudra poursuivre cet engouement dans le rang de toutes les composantes du groupe, sans jamais se retourner au passé, mais apprendre des leçons vécues !», soulignait-il, tout en passant en revue les coups bas qui ont été assénés au Hassania par des détracteurs et des ennemis de la réussite.
Après quoi, on dédie un trophée de considération au coach Abdelhadi Skitioui, en guise de mérite et d’excellence, sous une rafale d’acclamations en direction qui en l’espace de pas moins d’une dizaine de journées, a pu éjecter l’équipe hors de la zone de la relégation. «Si j’ai accompli cette mission, c’est parce que j’aime ce club et cette ville où j’y suis atterri en 1993, j’ai grandi et j’ai enfanté. Elle me tient tant à cœur, même si j’ai fait un peu le tour d’une poignée de clubs nationaux et hors de la nation. Ce n’est pas la première que j’ai pu sauvé l’équipe de prédilection.
La fois précédente, le l’ai encore fois, mais malheureusement, j’étais limogé par des ingrats et c’est aussi la première fois que j’étais évincé de mes fonctions au sein de l’équipe !», conclue le coach sans pour autant, rien regretter.