La chaîne Al Oula relavant de la société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) a programmé à partir de ce jeudi 7 janvier la diffusion, une fois par semaine et ce à partir de 22h, la série de la deuxième partie du programme documentaire, «Achahid», consacrée à Moulay Ismaïl Alaoui, président du Conseil des sages du parti du progrès et du socialisme (PPS) et ancien secrétaire général du parti.

Une occasion pour décrire son parcours de militant à côté du Feu Ali Yata et autres militants dans le parti communiste marocain (PCM), considéré comme l’un des anciens parti de gauche au Maroc, fondé en 1943 qui a été interdit après l’indépendance. Moulay Ismaïl Alaoui va également relater, durant cinq épisodes, son parcours au sein du parti du libération et du socialisme (PLS) interdit également par les autorités, puis le PPS et sa contribution à la vie politique en tant militant engagé, parlementaire et ministre au sein du gouvernement de l’alternance dirigé par Abderramane El Youssoufi.

Outre invité de l’émission, figure Ibrahim Douihi, personnalité influentes dans les provinces du Sud et originaire de la tribu Izarguien. Ibrahim Douihi fut parlementaire depuis 1963, et membre de la délégation qui représentait le Maroc dans la quatrième commission onusienne chargée de la décolonisation dans les années soixante avec plusieurs personnalités originaires du Sahara marocain. Le militant sahraoui, qui a accompagné le dossier du Sahara depuis plusieurs décennies va consacrer son intervention à l’histoire du Sahara marocain…

Par ailleurs, le programme documentaire va se consacrer à la vie de l’éminent militant, feu Simon Levy, fondateur du PCM et intellectuel et politique, doué de clairvoyance et de perspicacité. L’émission qui a été enregistrée avant le décès de Simon Levy dans plusieurs ville du royaume, sera un moment opportun pour les téléspectateurs pour découvrir l’enfance de ce militant progressiste, sa famille qui a fui le nord du Maroc a cause des litiges tribaux afin de s’installer à Fès, les coutumes et les traditions des juifs marocains, la culture judéo-marocaine, entres autres, sans oublier son combat et sa trajectoire politique que ce soit au Maroc où en France.

Quant à M’hamed Boucetta, ancien secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI) et qui a occupé plusieurs postes ministériels, son intervention sera focalisée sur sa petite enfance dans la cité ocre, sa jeunesse, sa rencontre avec Allal El Fassi, les conditions de son séjour en France dans les années quarante, sa présence aux négociations de Aix-les Bains, sa nomination à la tête du département des affaires étrangères et la question du Sahara marocain lors du conflit armé et politique avec l’Algérie et le polisario.

Sur un autre registre, le programme documentaire réservera tout un épisode à feu Benabdallah Ouagouti, ancien combattant et membre de l’armée de libération nationale. Le défunt qui a milité conjointement avec le docteur Al Khatib, a été élu en tant que premier président du Conseil national du parti de la justice et du développement (PJD).

Et ce n’est pas tout. D’autres épisodes vont relater le parcours de Abdellah Maâch, ex président du parti Achoura Achoura Wa Al Istiqlal, avocat et ancien président du club de Raja de Casablanca. Ainsi, tout un chapitre sera réservé à Mohamed Belahcen El Ouazzani, et l’histoire du parti.

Le spectateur aura aussi droit à plusieurs épisodes portant sur la trajectoire politique du colonel Abdellah El Kadiri et les événements qu’il a vécus lors des tentatives de putschs… Abdellah EL Kadiri va nous parler des moments forts de la création du parti national démocrate et les raisons qui l’ont poussé à se retirer du parti du rassemblement national des indépendants.

M. Darfaf