J’étais naïvement innocent, crédule et candide. Mon père me disait : «Sois sage, petit ! Embrasse ma main ! Obéis ! Et tu seras béni…».
Maintenant, il paraît que je suis grand. Chose très bizarre :
J’ai grandi sans m’en rendre compte. Je m’en suis aperçu un jour, comme par hasard, sans préméditation, quand j’avais découvert les symptômes de ma virilité. Il fallait les renier, pas question  d’en parler à qui que ce soit, sous quelque prétexte que ce soit ! C’est un sujet tabou, interdit, intime, strictement confidentiel ! Et ce feu qui brûlait mes entrailles ?!