Benatia et Renard scandalisés par les propos racistes sur LCI

La chaîne d’information française LCI a encore une fois créé la polémique en donnant la parole à deux scientifiques coupables de propos racistes.

En effet, dans un échange, les deux chercheurs ont suggéré l’idée de faire les tests d’un vaccin contre le Coronavirus en Afrique:

Des propos qui ont choqué la toile mais aussi des sportifs de renom, comme Drogrba, Benatia et Hervé Renard.

L’ancien capitaine des Lions de l’atlas a réagi en publiant le message suivant sur les réseaux sociaux : «C’est une honte, je suis choqué».

De son côté, Didier Drogba a tenu à hausser le temps : «Il est inconcevable que nous continuions à accepter ceci. L’Afrique n’est pas un laboratoire. Je dénonce vivement ces propos graves, racistes et méprisants !», s’est indigné l’ancien attaquant des Blues de Chelsea.

L’ex-sélectionneur du Maroc, Hervé Renard, a confié ressentir un sentiment de honte : «LCI NEWS: je ressens comme un sentiment de honte d’avoir un seul point commun avec ce genre de personnes: d’être de la même couleur de peau que ces petits esprits. En soutien à l’Afrique, pas de test de vaccin en Afrique», a posté le sorcier blanc sur son compte instagram.

“Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation? Un peu comme c’est fait d’ailleurs pour certaines études sur le SIDA où chez les prostituées on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées et qu’elles ne se protègent pas”, avait questionné le Pr Jean-Paul Mira, chef du service de réanimation de l’hôpital Cochin (Paris). “Vous avez raison.

On est en train de réfléchir en parallèle sur une étude en Afrique pour faire ce même type d’approche avec le BCG. Il y a un appel d’offre qui est sorti ou va sortir. On va sérieusement réfléchir à ça. Ça n’empêche pas qu’en parallèle on puisse réfléchir à une étude en Europe et en Australie”, lui a répondu le Pr Camille Locht, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Oussama Zidouhia

Related posts

Top