Si très peu de jeunes d’aujourd’hui ont entendu parler de lui, ceux des années soixante-dix ne le connaissent que trop puisqu’avec son compère Térence Hill, ils avaient monopolisé les écrans…
Bud Spencer, de son vrai nom Carlo Pedersoli, icône du cinéma italien, né le 31 Octobre 1929 à Naples en Italie « s’est paisiblement envolé au ciel » selon son fils, ce lundi 27 Juin 2016 dans la soirée à l’âge de 86 ans.
Champion de natation ayant remporté sept titres nationaux et une médaille d’argent au 100 mètres nage libre au Jeux Méditerranéens de 1951 avant d’atteindre les demi-finales aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, Bud Spencer avait popularisé et immortalisé,avec Terence Hill, ce qu’il était convenu d’appeler «western spaghettis».
Ainsi, de 1967 à 1994, le célèbre duo a été en tête d’affiche dans 18 films dont certains comme «On l’appelle Trinita», «On continue de l’appeler Trinita», «Cul et Chemises » ou encore «Deux Superflics», «Dieu pardonne, moi pas», «Attention, on va se fâcher», «Salut l’ami, adieu le Trésor» et tant d’autres encore sont devenus de véritables cultes.
Fort de sa notoriété dans le monde du septième art, Bud Spencer a, néanmoins, essuyé un échec quand, en 2005, il a voulu investir le monde politique en se présentant aux élections régionales italiennes sous les couleurs du parti de Silvio BerlusconiForzaItalia.
Dès l’annonce de sa disparition, des témoignages de compassion sont venus de partout… Ainsi, le premier ministre Matteo Renzi s’est adressé au défunt en ces termes : «Ciao Bud Spencer, nous t’avons tous tellement aimé» alors que le Ministre Italien de la Culture a salué «un grand interprète qui a réussi, au cours de sa longue carrière, à divertir des générations entières avec un grand professionnalisme» et Terence Hill, son compagnon de toujours, cité par le quotidien «Corrierre Della Serra», a évoqué, avec une très grande émotion, la perte de son «meilleur ami».
Nabil El Bousaadi