Casablanca: une atmosphère imprégnée d’incertitude et d’espoir

Célébrations du nouvel an

Des rues désertes, des restaurants et commerces fermés.. un calme inhabituel caractérise la ville de Casablanca en cette nuit de fin d’année. C’est ainsi que la métropole, connu pour ses nuits agitées et festives, tourne la page de l’an 2021 pour accueillir 2022 avec l’espoir de voir disparaitre la pandémie et commencer une nouvelle ère pleine d’espoir.

Les Bidaouis qui se sont habitués à fêter l’arrivée du nouvel an dans les restaurants huppées de Ain Diab et sur les artères du centre ville ne pouvaient que se soumettre, comme tous les Marocains d’ailleurs, aux mesures dictées par le gouvernement portant notamment sur l’interdiction de toutes les célébrations du nouvel an, la fermeture des restaurants et des cafés à 23h30 et le couvre-feu nocturne dans cette nuit de 00h00 à 06h00.

Toutefois, ces mesures n’ont pas empêché les Bidaouis de fêter le nouvel an même de manière discrète et restreinte, souhaitant que le nouvel an apportera son lot d’espoir.

Malgré ces conditions inhabituelles et cette atmosphère d’incertitude, les Casablancais se sont rendus dans les plus grandes pâtisseries de la capitale économique pour acheter des gâteaux et fêter l’arrivée du nouvel an en famille ou entre amis.

Rabat : sur fond de mesures anti-Covid19

A rabat, les rues ont été désertées plus tôt que d’habitude. La capitale a connu une après-midi très animée, avec essentiellement des familles et groupes de jeunes occupant les espaces publics pour profiter de l’ambiance festive.

On ne peut arpenter les rues et boulevards de la ville sans être attiré par les couleurs et saveurs émanant des pâtisseries et autres commerces désirant tirer leur épingle du jeu. Leurs efforts sont vite récompensés par l’engouement des férus de ces petits délices, qui s’empressent dès le matin pour glaner leur bûche avant rupture de stocks. De même, les restaurants ont occupé une place de choix dans le programme de plusieurs familles, qui se sont arrangées pour profiter tôt de leur sortie, avant la fermeture à 23H30.

Tanger : forte mobilisation de la police

A la dernière heure de 2021, les gens s’empressent de rentrer chez eux, tandis que les policiers prennent place aux barrages judiciaires et points de contrôle mis en place au niveau des axes routiers de Tanger, en application des mesures décrétées par les autorités publiques.

A cet effet, plus de 2.400 agents de sécurité ont été déployés au niveau des barrages judiciaires installés au niveau des entrées de la ville de Tanger, les axes les plus importants, les places publiques, la bande côtière (Corniche) et les lieux sensibles, ainsi que dans les quartiers et les zones résidentielles, en vue d’assurer une couverture globale du territoire urbain de la ville du Détroit.

«Cette année est marquée par la prise de mesures qui visent deux objectifs. Le premier est d’assurer la sécurité des citoyens et de protéger leurs biens, et cela fait partie des mesures régulières qui sont prises chaque année à cet effet, tandis que le second objectif consiste à appliquer les décisions de l’autorité publique en matière de prise de mesures préventives pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19», a souligné le commissaire divisionnaire, préfet-adjoint de police de Tanger, Abdelkebir Farah, dans une déclaration à la presse à cette occasion.

Agadir : sous le signe de la vigilance

Les Gadiris comme tous les Marocains d’ailleurs, conscients de la nécessité de préserver les acquis positifs réalisés à l’échelle nationale dans la lutte contre cette pandémie, ont fêté d’une manière restreinte la fin d’année.
Malgré cette situation exceptionnelle, les citoyens se sont rendus dans les pâtisseries pour acheter des gâteaux et fêter l’arrivée du nouvel an en famille ou entre amis tout en évitant les grands rassemblements.
Dans ce sens, Oualid Saidi, président du bureau régional du secteur de boulangerie-pâtisserie à Souss-Massa, a indiqué que toutes les mesures ont été prises pour mieux servir et satisfaire les clients, notant que malgré la persistance de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les professionnels ont enregistré une augmentation moyenne de la demande par rapport à la fin d’année 2020.
Pour sa part, Aziz Azenbat, chef-pâtissier à Agadir, a souligné que les conditions inhabituelles et les impacts négatifs de la crise sanitaire, n’ont pas empêché les Gadiris à se rendre dans les grandes pâtisseries pour acheter des gâteaux, ajoutant que l’avènement du nouvel an demeure un moment de partage, de bonheur et de joie.

Si cette soirée est faite de festivité et jouissance pour beaucoup, elle demeure une nuit de mobilisation pour d’autres, en l’occurrence les forces de l’ordre, appelées comme chaque année à veiller sur la sécurité des individus et des biens, surtout devant l’important trafic routier et humain qui marque ce genre d’événements.

Positionnés dans les principales artères et points stratégiques ou dressant des barrages routiers, les éléments des services de sécurité ont eu également pour mission d’observer le respect du couvre-feu nocturne et des autres mesures imposées.

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