Des sessions budgétaires en prévision

à tenir leurs sessions ordinaires consacrées à la même fin.

C’est dire que durant ces deux mois, les projecteurs seront braqués sur la gestion de la chose locale dans le pays. Une gestion émaillée par l’incohérence et le défaut de transparence dans la plupart des cas. Même le dénominateur commun entre toutes les instances élues du pays est que plus de 50% de la masse salariale sont engloutis par les salaires des fonctionnaires. Et dès qu’on aborde ce registre des employés des communes et des conseils régionaux ou encore les assemblées préfectorales, la question des fantômes est fortement soulevée. A Casablanca, par exemple, seuls 8000 fonctionnaires, sur les 18.000 que compte officiellement le Conseil de la ville, exercent leur fonction. C’est-à-dire que presque les deux tiers des employés sont dispersés dans la nature et perçoivent régulièrement et à temps leurs salaires. C’est la débandade totale. Alors que la problématique ne demande ni budget, ni études, mais seulement des idées et une volonté. Il en va du bien de nos cités, de l’image du pays et de la préservation des deniers publics. La question a été soulevée à plusieurs reprises, débattue en long et en large lors des assises des collectivités locales, mais le phénomène prend de l’ampleur et des proportions alarmantes.
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