À la galerie House of Beau & Janet Rady de Londres
À Londres, la galerie House of Beau & Janet Rady Fine Art présentent une exposition historique d’art marocain. En effet, une exposition collective présentant trente-cinq œuvres de dix figures éminentes de la scène artistique marocaine, des années 1960 à nos jours. Farid Belkahia, Mohamed Chebaa, Mohamed Hamidi, Mohamed Melehi, Abderrahim Trifis | Malika Agueznay , Mahi Binebine, Mohamed Anzaoui, Reda Boudina, Kamil Bouzoubaa-Grivel. L’exposition historique « The Casablanca Art School & Beyond l A New Moroccan Generation » offre un aperçu captivant du paysage artistique marocain des années 1960 à nos jours, en mettant en lumière une nouvelle génération d’artistes marocains multidisciplinaires. L’exposition commence avec des œuvres emblématiques d’artistes du Groupe de Casablanca, qui ont façonné le paysage artistique marocain pendant les années 60 et 70 et étaient renommés pour son départ audacieux des conventions artistiques occidentales. Cette époque a vu émerger une nouvelle forme d’abstraction, imprégnée de formes géométriques et de matériaux inspirés de l’artisanat marocain, tels que le cuivre, la peau d’animal ou le henné.
L’exposition se poursuit avec les œuvres des artistes Mahi Binebine et Mohamed Anzaoui, tous deux influencés par le mouvement de Casablanca et son engagement social. Malgré la diversité de leurs parcours artistiques, Binebine et Anzaoui offrent des réflexions poignantes sur la condition humaine et les multiples expériences qui façonnent la société marocaine.
En fin de parcours sont exposées des œuvres graphiques de deux jeunes artistes, Reda Boudina et Kamil Bouzoubaa-Grivel, du Maroc et de sa diaspora. Leurs travaux défient notre perception de la surface et de la profondeur, en utilisant des techniques uniques et des matériaux non conventionnels tels que le béton, le plexiglas, le métal ou l’encre à base d’huile dans leurs compositions.
Inspirée par le mouvement architectural brutaliste emblématique, qui a pris naissance au Royaume-Uni dans les années 50 et qui est omniprésent dans le paysage urbain marocain, Reda Boudina utilise le béton comme matériau de prédilection, le mêlant à d’autres médiums dans des compositions originales. Pendant ce temps, Kamil Bouzoubaa explore une approche novatrice du dessin qui brouille les frontières entre le numérique et le physique, s’inspirant de motifs graphiques et d’esthétique propres aux bandes dessinées japonaises abstraites.
Présentant une diversité de techniques et de styles chez des artistes confirmés et émergents, l’exposition vise à refléter la richesse et la vitalité de la scène artistique contemporaine au Maroc.