Karim Tej, membre du bureau politique du PPS était, mardi dernier, au plateau de l’émission Kadaya Oua Araa, en compagnie d’autres intervenants du champ politique national.
La thématique d’actualité qui retient aujourd’hui l’attention n’est autre que les prochaines échéances électorales. A ce propos, le dirigeant de la direction nationale du parti du livre a tenu, comme l’accoutumée, un discours à la fois sincère et réaliste. De bout en bout, il ne manquait pas de rappeler, avec audace et clarté, les positions du parti relatives à nombre de questions et de problématiques.
«Nous traversons ensemble, une étape décisive de notre histoire, nécessitant davantage de mobilisation et de consensus afin de fluidifier la concrétisation de toutes le dispositif de la nouvelle constitution », indiquait Karim Tej, tout en fustigeant, encore une fois, les pratiques malsaines qui continuent à altérer le déroulement des consultations électives, notamment celles inhérentes aux régions et à la seconde chambre.
Par ailleurs, il met en garde l’immixtion dans les affaires des partis marocains, voire la maitrise du paysage politique, au point de porter préjudice à la vie politique nationale. D’autre part, s’agissant des nouvelles mesures de l’organisation des prochaines législatives, il se montre partisan à un traitement globalisant de toutes les dispositions à entreprendre, en particulier le mode du scrutin et le seuil électoral. A cet égard, il prône une démarche intégrante afin de permettre à toutes les expressions politiques et intellectuelles de s’exprimer sous la coupole du parlement.
Dans un autre registre, concernant la coalition avec le parti islamiste, l’intervenant du PPS a rappelé le contexte de ce choix qui n’a pas du tout été chose aisée et qui a été fait, avec conscience et conviction, en dépit de la différence idéologique des deux partis. Aujourd’hui, tout le monde constate la véracité de cette option, basée sur la volonté manifeste de continuer les réformes multiformes de notre pays. Ceci étant, il va donc falloir poursuivre le même itinéraire, en compagnie l’institution royale, en vue de renforcer tous les acquis et réaliser d’autres performances, au service des intérêts suprêmes du peuple et de la nation.
«Pour ce qui est de la liste nationale qui suscite aujourd’hui un débat houleux, il bien évident de rappeler le contexte dans lequel elle a été introduite pour raffermir l’action parlementaire. Il serait loisible de mettre en évidence le contenu noble de cette entreprise, sans toutefois en minimiser l’importance et sans non plus permettre au clientélisme de proliférer », dit-il, dans ce sens.
Saoudi El Amalki