Entreprenariat
En présence de Jean Pascal Darriet, Président de la CFCIM , Abdelmonnime El Madani, Directeur General de l’Anapec, Hicham ZANATI SERGHINI, Directeur Général de la CCG, Salmane Belayachi, Directeur Général du CRI Casablanca-Settat, Bouchra Nhaill, Directrice des Ressources Humaines au sein de Lydec, Reda SEKKAT Directeur Général d’Ingelec, Talal Nourre, Directeur Général de Clemessy Maroc et Badreddine Benameur, Directeur Général de l’ENSEM deux conventions ont été signées le 08 février 2021 au siège de la CFCIM à Casablanca dans le but d’améliorer l’employabilité et favoriser davantage l’entrepreneuriat chez les jeunes. Les détails.
Aya Lankaoui
La première convention signée entre la CFCIM, l’ANAPEC, le CRI de Casablanca-Settat, et la CCG vise à mettre en place des dispositifs d’accompagnement post-création pour primo-entrepreneurs, y compris les bénéficiaires du programme Intelaka et qui ont déjà bénéficié d’un accompagnement sur la phase pré-création par l’ANAPEC ainsi que par d’autres partenaires.
L a deuxième convention signée entre la CFCIM et son Ecole Supérieure des Affaires de Casablanca (ESAC), L’ANAPEC, Lydec, Ingelec, Clemessy Maroc et l’ENSEM vise à réduire le décalage entre les compétences des demandeurs d’emploi et les besoins concrets des industriels qui peinent à trouver certains profils qualifiés. Elle a donc pour ambition de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes tout en permettant aux entreprises de répondre à leurs besoins en compétences les plus critiques.
A cet effet, le Président de la CFCIM, Jean Pascal DARRIET a annoncé dans une déclaration à l’équipe d’Al Bayane que ces deux conventions visent à développer l’employabilité des jeunes entrepreneurs, «Une convention qui s’intéresse aux primo-entrepreneurs, il s’agit d’aider les entreprises par le truchement de développer un écosystème favorable à partir du tutorat, et de formation. On va les aider à passer ce cap des trois années, qui est un cap difficile», a-t-il annoncé.
«Pour la deuxième convention, nous travaillons aussi en partenariat avec l’Ecole Supérieure des Affaires de Casablanca (ESAC), L’ANAPEC, Lydec, Ingelec, Clemessy Maroc et l’ENSEM. Autant d’entreprises qui peuvent avoir des difficultés de recrutement et pour lesquelles nous avons donc un rôle à jouer. Les aider à faire le traitement, les aider à développer l’emploi. Notamment en cette période où tous les acteurs de la société se forcent de favoriser la relance», a ajouté Jean Pascal DARRIET.
De son côté, Abdelmonnime El Madani, Directeur General de l’ANAPEC a déclaré à l’équipe d’Al Bayane que l’objectif de ces deux conventions est de donner plus de chance aux jeunes qui optent pour l’entrepreneuriat. « Notre objectif est de mettre en œuvre ce qui nous engage à la chambre, c’est d’être toujours en co-construction de modèle d’amélioration de l’employabilité des jeunes entrepreneurs, notamment qui vont inspirer des insertions dans des entreprises membre de la CFCIM ».
Il est à noter que les partenaires ont ainsi convenu de travailler conjointement pour mettre en place un dispositif de formation à la carte en mode alternance, innovant et de courte durée. Dans sa phase pilote, le projet prévoit de recruter une première promotion de 25 techniciens où l’ANAPEC s’occupera du sourcing des candidats, de la présélection et de la mise en place des mécanismes de financement dans le cadre du programme TAEHIL. Les écoles ENSEM et ESA de Casablanca s’occuperont de l’ingénierie pédagogique et de l’enseignement.
Et les entreprises Lydec, Ingelec et Clemessy Maroc mettront à disposition des candidats leurs infrastructures pédagogiques pour la réalisation des exercices pratiques et apporteront un partage d’expérience dans certains modules de formation. Des visites de sites sont également programmées.