La corruption dans le collimateur

9è Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies

Les travaux de la 9ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption ont été lancés, lundi, à Charm el-Cheikh, en Egypte.

Cette réunion de cinq jours, qui se tient sous format hybride, rassemble environ 2.700 participants, dont des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’organisations régionales et de la société civile, des universitaires, des chercheurs et des représentants du secteur privé.

Le Maroc est représenté à cette conférence par une délégation qui comprend notamment l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzeddine Farhane, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), Mohamed Bachir Rachdi, et l’adjoint de l’ambassadeur du Maroc au Caire, Abderrazak Dinar.

Cette conférence bisannuelle rassemble les États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption pour examiner sa mise en œuvre et discuter des moyens à même de renforcer la lutte contre la corruption.Parmi les sujets phares qui seront abordés lors de cette neuvième session, figurent la prévention, le recouvrement d’avoirs, la coopération internationale, les questions de propriété de facto et les moyens permettant de faire avancer les engagements pris dans la Déclaration politique de la session extraordinaire de l’Assemblée générale sur la lutte contre la corruption.

La conférence s’arrêtera également sur la promotion du développement durable, la relance post-covid et la stabilité économique et politique.

Selon les organisateurs, la 9ème session de la Conférence des Etats parties à « la Convention des Nations Unies contre la corruption constitue un jalon mondial pour améliorer la coopération internationale contre la corruption et aider le monde à se remettre, avec intégrité, de la pandémie de la Covid-19 ».

La Convention des Nations Unies contre la corruption est entrée en vigueur en décembre 2005. Elle a été ratifiée par tous les États membres des Nations Unies.

En vertu de la Convention, les États sont juridiquement tenus de prévenir et de criminaliser la corruption, de renforcer la coopération internationale, de restituer les fonds pillés et d’améliorer l’assistance technique et l’échange d’informations dans les secteurs public et privé.

Related posts

Top