La FMEJ appelle à la protection des droits acquis des journalistes

Renouvellement des cartes professionnelles

Dans le sillage des communiqués que la Fédération Marocaine des Editeurs de Journaux (FMEJ) a publiés et les différentes initiatives de plaidoyer, de terrain et de protestation qu’elle a entreprises depuis la publication par la commission provisoire chargée de la gestion des affaires de la presse de la soi-disant procédure spéciale, et le décret gouvernemental relatif à l’aide publique et en lien avec les derniers développements concernant l’opération du renouvellement des cartes professionnelles et les larges mouvements de protestations qu’elle a engendrés au sein du corps professionnel national.

  1. La FMEJ réitère qu’elle avait attiré l’attention, dès le début, sur de telles répercussions qu’allaient provoquer les décisions unilatérales et capricieuses de la commission provisoire, et tous les faits et les réactions, qui ont lieu aujourd’hui, confirment la justesse des positions de la Fédération et leur objectivité.
  • Nous enregistrons positivement le fait que des organisations professionnelles et syndicales et des acteurs médiatiques ont rejoint les positions de la FMEJ, les ont adoptées et ont publié des communiqués pour les souligner. Nous espérons que ce sera le début d’une prise de conscience collective de l’importance de la coopération, de l’action commune et de la recherche de l’unité du corps professionnel, auquel a toujours appelé la Fédération.
  • La FMEJ rappelle que pour faire face aux difficultés apparues lors de l’opération du renouvellement des cartes professionnelles, il faut :
  • Protéger les droits acquis des confrères titulaires de la carte professionnelle et de n’appliquer aucune décision à leur encontre de manière rétroactive.
  • La seule convention collective qui existe dans le secteur est celle qui a été signée en 2005 et a été signée par la Fédération au nom des éditeurs, et elle concerne uniquement la presse écrite.
  • Concernant la presse électronique et la presse régionale, il leur a été demandées auparavant un salaire minimum de 3.000 dirhams, puis le Conseil National de la Presse a porté ce montant à 4.000 dirhams, et rien n’a changé depuis, et il n’y a pas d’autre convention collective à cet égard qui oblige quiconque en plus de ce qui a été mentionné.
  • Toute révision de cette question doit être menée conformément aux lois en vigueur dans le Royaume, et doit faire l’objet de discussion, de dialogue et d’accord entre les représentants des salariés et les représentants des employeurs de manière indépendante et logique, sans quoi toute décision équivaudrait à une violation de la loi et à un abus de pouvoir.
  • Toutes les entreprises sont tenues de déclarer leurs salariés à la Caisse nationale de sécurité sociale, et il n’appartient pas à la commission provisoire de représenter les services de la CNSS ou de la Direction des Impôts pour encaisser les cotisations, ni de déroger aux dispositions du Code du travail.
  • La commission provisoire est tenue de veiller à la stabilité de toutes les entreprises du secteur dans les différentes régions du pays, d’y préserver les postes d’emploi et de contribuer aux processus de leur mise à niveau, sans décisions hâtives, capricieuses ou arbitraires.
  • La mise à niveau générale des entreprises du secteur exige l’implication de toutes les organisations professionnelles représentatives et crédibles, sans l’exclusion d’aucune partie, et l’adhésion du ministère du secteur et de la commission provisoire dans le processus de réussite du dialogue au sein de la profession et pour éviter les clivages, la division et les tensions.
  • Elle nécessite également la mise en place de formules stimulantes à travers les procédures réglementaires, les programmes publics d’aide et de formation continue, et que ceci soit inscrit dans un plan stratégique mené par les pouvoirs publics avec la participation des organisations professionnelles sérieuses, sinon la détérioration se poursuivra et le secteur restera dans le goulot d’étranglement.
  • Tout en saluant toutes les instances, organisations et voix qui défendent aujourd’hui l’application de la loi dans le secteur, la FMEJ reste attachée à ses alliances annoncées et poursuit sa coordination avec la Fédération marocaine des médias, le syndicat de l’Union marocaine du travail, et les autres composantes professionnelles et syndicales qui ont rejoint la FMEJ, dès le début, pour rejeter le sort illégal qui a été réservé à l’institution d’autorégulation, et renouvelle son appel à tous ceux qui sont jaloux de l’avenir de la profession et de sa crédibilité à la nécessité de la coopération et de l’action commune.
  • La Fédération se déclare ouverte et disposée au dialogue et à l’action commune, tant avec les éditeurs et les responsables des entreprises de presse qu’avec tous les syndicats professionnels, dont le Syndicat national de la presse marocaine, qui a signé en 2005 avec la Fédération la Convention collective qui est encore en vigueur aujourd’hui.
  • Une fois de plus, la FMEJ tend la main à tous sur la base du respect mutuel et du respect des lois, des procédures et des prérogatives, et renouvelle son implication dans toutes les initiatives visant la réhabilitation et l’amélioration des conditions matérielles et sociales des ressources humaines sur la base du dialogue serein et d’accords réalistes et légaux.
Étiquettes ,

Related posts

Top