La photographie marocaine sera présente à la première Foire d’Art Contemporain Africain qui aura lieu les 11/12/13 novembre à la Ville Lumière, Paris. Une consécration bien méritée des jeunes talentueux photographes marocains à travers une collection stupéfiante qui sera exposée dans le stand de la galerie 127 de Marrakech Carreau du Temple.
Ainsi, les férus et les amoureux de la photographie découvriront lors de cette exposition les travaux inédits et singuliers des artistes photographes, de l’artiste plasticien Mohamed Baala, en l’occurrence.
Ce natif de la ville blanche, Casablanca, en 1986, présentera au public une collection où l’artiste se penchera via le truchement de la photographie sur les différentes formes d’esclavagisme.
La signature de l’artiste photographe tangérois Hicham Gardaf sera présente lors de cet événement artistique. En effet, ce jeune résident à la Cité des Arts à Paris en 2014 et nominé pour le Foam Paul Huf Award, explore l’univers du vécu des villes marocaines. «Ma pratique explore les lisières et les frontières des villes marocaines où la coexistence de la société avec la nature se définit par la pression constante de l’espace urbain dans les campagnes», a-t-il dit. Le photographe en herbe dont les travaux ont fait le tour des musées et galeries révèle cette relation à la fois poétique et mécanique de l’humain avec l’espace où le béton et l’espace urbain rampent sur le paysage et la campagne.
Quant à la photographe autodidacte, Safaa Mazirh renoue avec son public avec une série d’autoportraits. Son univers photographique émotionnel dévoile un corps en mouvement. Des photographies qui parlent et interrogent la notion du temps, du corps, de l’invisible, du visible, du latent et patent dans la peau et l’âme humaines.
Dès les débuts de la production artistique de Fatima Mazmouz en 1998, ses photographies constituent un outil pour questionner la notion d’identité (postcoloniale) dans toutes ses formes et facettes, notamment dans toute sa complexité et sa beauté.
Par ailleurs, la diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie (ENSP) à Arles, Carolle Bénitah, rend un hommage à la mer/mère. Océan, cet univers où l’artiste a ouvert ses yeux et constitue au fil du temps un lieu de réflexions, de questionnements et de possibilités…
De même, l’artiste français François Beaurain, ayant alimenté son inspiration à travers son voyage entre la France et le continent africain, dégage par «gif» son regard sur les villes marocaines et leurs nouveaux espaces urbains.
Mohamed Nait Youssef