La présence de la critique cinématographique

Le miroir d’encre

 Par Noureddine Mhakkak

 Le jury de la critique cinématographique marocaine pour le long-métrage a été bien présent au festival national du film à Tanger (du 16au 24 septembre 2022). Il été composé cette année-là de trois critiques de cinéma, membres de l’association marocaine des critiques de cinéma, Noureddine Mhakkak en tant que président du jury, et de Soulayman El Haqioui et Azedin El Ouafi. Les deux autres jurys de la critique cinématographique, celui du court-métrage et celui de film documentaire ont été composés des critiques de cinéma, membres, aussi, de l’association marocaine des critiques de cinéma, Abdenabi Dachine, M’barek Housni et Larbi Wahi, pour le documentaire, et Mohamed Sof, Boubker Hihi et Essaid Labib pour le court-métrage. Ils ont tous fait un très bon travail.

Les trois membres du jury pour le long-métrage ont pu choisir après de longues discutions sur les 28 films en compétition, un film qui est composé des fragments cinématographiques très bien construits. Et chaque fragment donne l’image d’un court -métrage qui se complète par les autres pour nous offrir un très bon film, ou plutôt un grand film au sens cinématographique du terme. Ce film, qui n’est que le film du réalisateur marocain Hakim Belabbes, « Murs Effondrés », reflète, d’une façon ou d’une autre ,la vie d’une petite ville marocaine à travers les situations de ses habitants et leurs relations qui varient entre le bien et le mal, la souffrance et la joie.

Les membres de ce jury de la critique cinématographique ont choisi aussi, un autre film marocain qui n’est que le film « Poissons rouges » du réalisateur marocain Abdeslam Kelai, pour sa qualité cinématographique remarquable, en lui donnant une mention spéciale bien méritée. Ce film raconte d’une façon cinématographique bien maitrisée, la vie d’une femme qui vient de sortir de la prison après avoir purgé une longue peine, et comment a pu enfin trouver son fils et lui raconter les raisons qui l’ont lui pousser à tuer son mari. Un film simple et très profond au sens cinématographique du terme.

En effet, ces trois critiques de cinéma, Noureddine Mhakkak, Soulayman El Haqioui et Azedin El Ouafi ont modéré , aussi, la discussion avec le public, sur les longs- métrages en compétition qui sont les suivants : « 15 jours » de Faiçal Hlimi , « Annatto » de Fatima Boubakdy, « Bye Bye la France » de Doha Moustaquim , « Casa Over dose » de Adil Ammor , « Come Back » de Brahim Chkiri , « Dernier Round » de Mohamed Fekrane , « Fatema , la sultane inoubliable » de Mohammed Abderrahman Tazi , «  Flocons de sable » de Mohamed Minkhar , « Goblins district » de Bouchaib El Messaoudi , «  Green card » de Hicham Regragui, « Habiba » de Hassan Benjelloun , «  Haut et fort » de Nabil Ayouch , « L’égarée » de Driss Roukhe , « La corniche » de Nour Ayatallah , « La marchandise » de Nesrat Mohamed , « La vie me va bien » de Al Hadi Ulad Mohand , « Chettah » de Lotfi Ait Jaoui , « Le diadème du mousseme » de Mohamed Hassini , « Mica » de Ismaël Ferroukhi, « Mont de Moussa » de Driss Mrini, «  Morjana » de Jamal Souissi, « Murs Effondrés » de Hakim Belabbes , « Poissons rouges » de Abdeslam Kelai, « Redemption day » de Hicham Hajji , « Siga » de Rabii El-Jawhari, « Subzero » de Mohamed El Amine El Mouetassim , et «  Zanka Contact » de Ismaël El Iraki. Il n’y a pas de cinéma sans la critique cinématographique, ce qui fait des critiques de cinéma, sans aucun doute, des membres de la famille cinématographique.

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