Le déficit commercial devrait atteindre 17,6% en 2022

HCP publie le Budget économique prévisionnel (BEP) 2022

 Le déficit commercial du Maroc devrait atteindre 17,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2022, soit une accentuation d’un point de pourcentage par rapport à son niveau en 2021, prévoit le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

En prenant en considération les évolutions nettes des services, le déficit en ressources serait en accentuation de 0,4 point par rapport à 2021 atteignant -11,3% du PIB en 2022, indique le HCP qui vient de publier le Budget économique prévisionnel 2022, précisant que ce déficit serait le résultat d’une croissance nominale des exportations de biens de 10,7%, tandis que les importations afficheraient une hausse de 10,1% en 2022. En volume, les exportations nationales devraient consolider leur sentier de croissance suite au dynamisme des métiers mondiaux pour afficher une croissance de 7,2% au lieu de 9,5% en 2021.

De leur côté, les importations devraient enregistrer une augmentation moins importante en 2022, soit 7,8% au lieu de 11,2% 2021. Ainsi, la contribution de la demande extérieure nette à la croissance économique serait négative de 0,9 point du PIB en 2022.
Le Budget Economique Prévisionnel 2022 présente une révision du budget économique exploratoire publié au mois de juillet 2021. Il s’agit d’une nouvelle estimation de la croissance de l’économie nationale en 2021 et d’une révision de ses perspectives en 2022 et de leurs effets sur les équilibres macroéconomiques interne et externe.

Le déficit budgétaire prévu à 6,1% en 2022

Economie et finances / Communication

Le déficit budgétaire du Maroc devrait se situer à 6,1% du produit intérieur brut (PIB) au titre de l’année 2022, selon les prévisions du Haut-Commissariat au Plan (HCP).
« La politique budgétaire en 2022 devrait rester orientée en faveur du soutien de l’économie nationale en maintenant un déficit budgétaire de près de 6,1% du PIB », relève le HCP.
Cette orientation est combinée à une augmentation des dépenses d’investissement, qui devraient atteindre 7,2%, et des dépenses ordinaires incompressibles, qui poursuivraient leur tendance haussière pour représenter près de 21,7% du PIB. Cette augmentation, précise le HCP, serait portée par la hausse des dépenses de la masse salariale à 12,1% du PIB et des dépenses des autres biens et services (5,6% du PIB), notant que la charge de compensation devrait avoisiner 1,6% du PIB et ce, en supposant que le prix moyen du gaz butane continue à augmenter.

Par ailleurs, le HCP relève que le solde ordinaire devrait se redresser en 2022, sous l’effet d’une augmentation continue des recettes fiscales (18,5% du PIB), en lien avec la reprise de l’activité économique, soulignant que cette perspective serait également renforcée par l’introduction de certaines taxes et l’augmentation de la taxe intérieure de consommation (TIC) et des droits d’importation appliqués à certains produits.

L’impôt sur les sociétés devrait retrouver, quant à lui, son taux de croissance d’avant la crise grâce à l’amélioration des bilans des entreprises en 2021. De même, les recettes de l’impôt sur le revenu et de la taxe sur la valeur ajoutée devraient bénéficier de l’augmentation attendue de la demande.

Le HCP souligne, en outre, que pour combler ses besoins de financement, le Trésor aurait recours aux emprunts intérieurs et extérieurs, notant, dans ce cadre, que les projections pour 2022 montrent que le taux d’endettement du Trésor devrait augmenter à 78,5% du PIB, dont 60% du PIB de dette intérieure et 18,5% de dette extérieure.

Les répercussions de la crise Covid-19 ont également révélé la vulnérabilité des finances publiques aux chocs exogènes et la possibilité de créer des espaces budgétaires, relève le HCP, estimant qu’avec une dette extérieure garantie par l’Etat qui devrait se stabiliser à près de 14,7% du PIB en 2022, le taux d’endettement public global, en augmentation continue, devrait atteindre 93,2% du PIB en 2022, contre 90,3% en 2021.

Le Budget Economique Prévisionnel 2022 présente une révision du budget économique exploratoire publié au mois de juillet 2021. Il s’agit d’une nouvelle estimation de la croissance de l’économie nationale en 2021 et d’une révision de ses perspectives en 2022 et de leurs effets sur les équilibres macroéconomiques interne et externe.

Le déficit commercial devrait atteindre 17,6% en 2022       

Le déficit commercial du Maroc devrait atteindre 17,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2022, soit une accentuation d’un point de pourcentage par rapport à son niveau en 2021, prévoit le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
En prenant en considération les évolutions nettes des services, le déficit en ressources serait en accentuation de 0,4 point par rapport à 2021 atteignant -11,3% du PIB en 2022, indique le HCP, précisant que ce déficit serait le résultat d’une croissance nominale des exportations de biens de 10,7%, tandis que les importations afficheraient une hausse de 10,1% en 2022. En volume, les exportations nationales devraient consolider leur sentier de croissance suite au dynamisme des métiers mondiaux pour afficher une croissance de 7,2% au lieu de 9,5% en 2021.
De leur côté, les importations devraient enregistrer une augmentation moins importante en 2022, soit 7,8% au lieu de 11,2% 2021. Ainsi, la contribution de la demande extérieure nette à la croissance économique serait négative de 0,9 point du PIB en 2022.
Le Budget Economique Prévisionnel 2022 présente une révision du budget économique exploratoire publié au mois de juillet 2021. Il s’agit d’une nouvelle estimation de la croissance de l’économie nationale en 2021 et d’une révision de ses perspectives en 2022 et de leurs effets sur les équilibres macroéconomiques interne et externe.

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