Le gilets jaunes!

Alors que l’Hexagone bouillonne sous la furie des gilets jaunes, les conditions de vie se détériorent de plus en plus, dans les différentes régions du pays, en réelle ébullition. Les manifestants conspuent haut et fort, ces affres dont pâtissent de larges franges des populations, en affront musclé avec les services d’ordre.

Tous les moyens drastiques pour démanteler l’avalanche les marées mimosa sont usés, souvent, sans merci et dans la violation des principes des droits de l’homme. Cette outrance se passe bel et bien en France où la démocratie a fait un bon de chemin!

On reviendra alors, pendant que les tensions montent d’un cran, sur la problématique de l’émigration. Une question qui ne cesse de retenir en haleine aussi bien les pays émetteurs que récepteurs. En ces moments de crise, le phénomène migratoire est organiquement affecté par ces secousses socio-économiques. D’une part, le malaise qui prévaut d’une manière inquiétante et, d’autre part, le flux grandissant, compliquent, en fait, cet état de fait dramatique. On a donc tendance à se pencher sérieusement pour découdre ces complications de part et d’autre.

Où en est-on de la nouvelle stratégie du secteur de l’émigration, en anticipation continuelle avec les effervescences revendicatives qui pourraient se produire d’un moment à l’autre? La problématique du phénomène migratoire est très complexe. Plusieurs parties interviennent dans le secteur, à plus d’un registre.

A ce propos, l’approche inclusive, efficiente et performante, dans cette ébauche épineuse, s’avère impérative pour une meilleure coordination de tous les acteurs au service des Marocains résidant à l’étranger, en général.

Dans ce sens, il est question d’encourager la spécialisation dans ce domaine, déterminer les fonctions et les missions de chaque affluent et agir dans la synergie entière, en vue de valoriser et mettre à contribution toutes les potentialités et les ressources intrinsèques. Par ailleurs, il importe également de favoriser la participation des MRE à la gestion des affaires publiques. Dans le même ordre d’idées, toutes les compétences nationales sont amenées à tirer partie de cette dynamique ambiante afin de propulser davantage en avant les atouts de l’évolution.

Concernant le pari à relever dans cette perspective ascendante au niveau des migrations, il convient de réconcilier cette équation relative à l’intégration saine dans les pays d’accueil et le raffermissement du sentiment d’appartenance au pays d’origine. Tout en étant conscient de l’acuité de cette opération, il est à rappeler les mécanismes-clés de cette démarche, axée sur les aspects à caractère culturel, éducatif, religieux, administratif, social, économique et consulaire, dans le but de mettre en fonction toutes les conditions idoines de sa concrétisation.

A cet égard, il sera convenu de se montrer  favorable à la mise en œuvre des actions d’anticipation et d’accompagnement pour atténuer les effets de la crise économique qui frappe actuellement nombre de pays d’Europe ou encore les événements politiques marquant d’autres Etats, tout en motivant la volonté d’investir chez les émigrants marocains. Parallèlement, il va sans dire qu’il serait pareillement loisible de mettre en exergue l’importance prépondérante que revêtent les consulats aux plans de l’animation culturelle et de l’assistance sociale pour consolider les liens identitaires avec le pays d’origine, à travers le renforcement des centres culturels au niveau des structures consulaires.

Le plan d’action adopté par le département de tutelle pour les années à venir semble déterminé à prôner la nécessité de mettre sur pied une démarche participative concertée et édifiante de toutes les parties qui font, du reste, un travail louable.

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