Le Maroc des années 1950 en images

photographique sur le Maroc des années 1950. Elle  sera, en fait, l’occasion pour redécouvrir le patrimoine culturel, architectural  et les paysages du Maroc dans les archives de la résidence de France. Dans ce cadre, plusieurs villes du royaume  abritent  cette exposition à savoir Marrakech, Meknès, Fès, Rabat, El Jadida et Casablanca.

Des images et d’œuvres photographiques inédites issues, lit t on dans un communiqué de l’institut français, d’un fonds photographique conservé par le Centre d’Etudes Arabes et le Centre Jacques Berque de Rabat. Ces œuvre objet de l’exposition est un retour en arrière à l’année 1950 de l’histoire contemporaine du Maroc. Un regard sur la mémoire, le patrimoine, le paysage et la partie de notre histoire, dont ces photographies sont réalisées par une pléiade d’ artistes photographes  en l’occurrence de Jean Belin qui s’est installé à la capitale entre les années de 1944 et 1961, les photographes des anciens studios Souissi de Rabat , mais aussi l’artiste Bernard Rouget installé à Casablanca. Des photographes ayant montrés à travers leurs réalisations, en noir et en blanc, leur amour et dévoile la fascination et attachement à la beauté du Maroc. «  Commandées par les archives de l’Ambassade de France, qui désirait alors documenter son action sur le territoire marocain, ce choix d’images autour de la thématique du patrimoine naturel et monumental met en évidence les qualités  des paysages du Maroc et le rôle de balise joué par les monuments dans leur structuration. Il nous montre aussi combien la photographie a pu en imprégner les représentations mentales. », souligne Bernard Millet, directeur de l’institut français du Marco. Des photos documentant de différentes périodes et villes marocaines. Un plaisir aux yeux et nourriture  de la mémoire. Un voyage dans le temps et l’espace et lutte contre l’oubli et l’amnésie. « Et à bien regarder les images de ces photographes qui sillonnèrent le Maroc dans les années 50, c’est la mise en scène de regards fascinés par la beauté des sites qui est proposé de voir. Reprenant souvent les points de vues de la peinture classique dans la représentation des paysages naturels ou urbains, ces artistes recherchaient peut êtres au travers de leur contemplation ce que Raine Maria Rilke écrivait dans ses notes sur le paysage : «il faillait qu’il fut loin et très différent de nous afin de pouvoir devenir une parabole libératrice pour notre destin», précise le directeur le l’Institut.

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