Avec ses trois unités sanitaires dont les travaux de construction touchent à leur fin, Agadir prétend s’ériger en pôle réel de pluridisciplinarité du secteur de santé.
A ce propos, il convient de relever que la région Souss Massa, dans le même ordre d’idées, s’est payée également le luxe de se doter d’un pôle éducatif substantiellement élargi, il y a quelques temps, en structures d’accueil s’étendant même sur les quatre régions du sud du royaume.
Dans ce sens, il est loisible de rappeler que la capitale du Souss est en passe de se hisser aussi en pôles industriel, culturel, écologique et spirituel par excellence, en corrélation avec la mise en œuvre du programme diversifié de développement urbain et la déclinaison du plan d’accélération industriel. Il est si évident que la pandémie qui sévit dans nos murs, depuis déjà plus d’une année, a forcé le pays à se focaliser, sans doute, sur le système de santé, abandonné à son sort des devenues durant.
Il n’en est pas moins vrai que le déploiement de ce secteur avait commencé bien avant avec la construction de l’un des joyaux qu’est le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Agadir, dès l’année 2008, en vue de fortifier l’offre de soins prodigués aux citoyens de plus 2,6 millions d’habitants.
Affrété à plus de 2 milliards de dirhams par le Fonds de Développement Saoudien, cette fleuron d’envergure avait quand même, accusé un certain retard, à son entame, mais par la suite, s’est parfaitement ressaisi pour amorcer une cadence des plus soutenues. A ce rythme, sa fonctionnalité est prévue à la fin de l’année en cours. Monté sur un terrain de 10 hectares dont 52 000 m2 couverts, cet immense projet abriterait une capacité litière d’environ 870 patients, avec un bloc opératoire d’une vingtaine de salles chirurgicales.
Cette proximité sanitaire permettra, en effet, d’aplanir le calvaire dont souffrait la population à se rendre dans les CHU de Marrakech, Casa où encore Rabat afin des subir des interventions complexes, nécessitant des équipements de pointe. Juste à côté, s’élève à une vitesse accrue l’Hôpital de Psychiatrie d’Agadir dont les gros œuvres avoisinent les 85%.
Une autre prouesse qui vient consolider la série d’établissements hospitaliers de la région et compléter une panoplie de soins destinés à son adresse. Bâti sur une superficie de 25 000 m2 et doté de plus de 120 lits, ce chantier est à 85% des constructions dont l’achèvement est prévu à fin 2024, avec une enveloppe budgétaire de l’ordre de 55 millions de dirhams.
C’est autant dire que la ville d’Al Inbiât, appellation chère à feu Roi Hassan II, met le paquet sur les pôles vitaux de l’essor pluridimensionnel pour trôner au cœur du registre satellitaire auquel aspirent les métropoles du pays.