Les enfants inadaptés réclament justice

institution d’utilité publique, n’a jamais été inquiété. Lorsque le verdict tombe sous forme de prison ferme en première instance, la peine se transforme en sursis en appel. Quant aux amendes et autres deniers détournés et qu’il va falloir verser à la partie civile, qui est bien entendu l’APAEI, l’exécution des jugements rencontre des entraves énormes. Depuis des années, un jugement condamnant l’ancien président à verser 13 millions de dirhams à cette association n’a pas été exécuté. Et il traine toujours en appel. Cette lenteur a poussé lundi les enfants inadaptés à organiser un sit-in devant le siège de la Cour d’appel de Casablanca. Ils demandent à ce que justice leur soit rendue.

Les procès se suivent, les faits relèvent du pénal, mais le personnage n’est pas inquiété. Un cas de jurisprudence qui interpelle à plus d’un titre. C’est ainsi que nombre d’observateurs jugent les verdicts rendus par les tribunaux de Casablanca à l’encontre de cet ancien président de l’Association des parents et amis d’enfants inadaptés de Casablanca (APAEI), association reconnue d’utilité publique et qui prend en charge plus de 450 enfants inadaptés mentaux depuis 1972.
Bref, un cas illustrant les manœuvres du contournement des lois par excellence. Ce qui se répercute négativement sur les pauvres enfants inadaptés. Ils paient ainsi extrêmement cher la rigueur du destin et l’injustice de l’être humain.

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