homologues des anciens joueurs du Real Madrid.
Ce sont les Associations des anciens joueurs du Real Madrid, des footballeurs marocains (AMF) et l’autre association marocaine des footballeurs ex-internationaux (AMFEI), avec le soutien de la Ligue du Nord de football et d’autres partenaires qui ont pris l’initiative d’organiser cet évènement.
Lors d’une conférence de presse organisée pour la présentation de cette manifestation, Mustapha El Haddaoui, président de l’AMF et ancien international des Lions de l’Atlas, a souligné l’importance de ce match qui constitue une véritable fête pour tous les amateurs du football marocain ainsi que du club merengue qui sera la bienvenue au Maroc pour rendre hommage aux anciens joueurs de l’équipe nationale qui ont brillé de mille feux.
Plusieurs grands noms sont annoncés. Les Mustapha Hadji, Youssef Rossi, Youssef Chippo, Ahmed Bahja, Tahar Lakhlej, Abdeljalil Hadda alias Camacho… prendront part à ce match de gala qui sera aussi une occasion pour rendre hommage à certaine figures sportives de la ville de Tanger, a affirmé El Haddaoui.
Pour sa part, Florencio Montero représentant de l’Association des anciens footballeurs du Real Madrid, a précisé que ce match passe pour le premier événement de la saison que les vétérans du club madrilène vont disputer. Parmi ces anciens joueurs on peut noter Buyo, Contreras, Pavon, Amavisca, Hierro, Karembeu, Ivan, McManaman… et d’autres qui ont choisi Tanger et son nouveau stade.
De son côté, Abdelmalek Saoud, président du comité d’organisation de ce match, a précisé que toutes les conditions sont réunies pour la réussite de cette rencontre amicale. La bonne réputation dont jouit le grand stade de Tanger en est une, car ce bijou du Détroit a déjà accueilli de grandes manifestations sportives dans de meilleures conditions comme celle de l’année dernière entre le Raja de Casablanca et FC Barcelone de Messi qui s’est imposé sur un score large de (8-0).
Voilà qui donne de l’appétit aux anciens joueurs du Real Madrid qui ont exprimé leur enthousiasme pour venir étaler leurs prouesses dans la ville du Détroit, ont conclu les organisateurs de ce match tout en faisant savoir que des consultations sont en cours pour organiser, en février prochain toujour à Tanger, un classico opposant les anciens artistes de la Liga, ceux du Real Madrid à ceux du FC Barcelone.
En attendant, le match de gala entre les Lions de l’Atlas de 1998 et les anciens du Real reste une très belle initiative pour le bien du football marocain et son sélection qui sera absente lors du prochain mondial 2014 au Brésil pour la quatrième fois d’affilée après les Coupes du Monde de 2002 en Corée-Japon, d’Allemagne en 2006 et d’Afrique du Sud en 2010.
Pour l’histoire, le Maroc fut le premier pays africain à honorer le Continent en Coupe du Monde de 1970 au Mexique avec ses stars de l’époque comme le gardien Allal, les joueurs Ghazouani, Bamous, Filali, Ghandi… et autre Hoummane, auteur du fameux but qui a donné l’avantage aux Lions de l’Atlas en première mi-temps d’un grand match face à l’Allemagne de Beckenbauer et le gardien Mayer avant de s’incliner en fin de compte sur un score honorable (2-1) face à ces Allemands qui allaient jouer la finale remportée par les Brésiliens de Pelé.
Le Maroc allait se distinguer encore une fois dans un autre mondial, 16 ans après et toujours au Mexique. L’équipe nationale qui garde de beaux souvenir dans ce pays, avait pris l’exclusivité d’être le premier pays africain à se qualifier au deuxième tour du mondial en dominant son groupe après deux nuls face à de grandes sélections, la Pologne et l’Angleterre sur le même score de (0-0) avant de corriger le Portugal par (3-1). En huitièmes de finale, le sort a voulu que le Maroc quitte la compétition, encore une fois la tête haute, face une sélection allemande qui s’est difficilement imposée sur un petit but marqué dans les derniers moments du match pour aller disputer une seconde finale perdue face à l’autre équipe sud-américaine, l’Argentine de Maradona.
L’équipe nationale dirigée par l’entraîneur brésilien José Faria qui a choisi le Maroc comme son second pays sous un autre nom, Mehdi Faria, avait également ses stars dont Dolmy (le maestro), Timoumi (le canonnier), Bouderbala (l’artiste), Krimou (le meneur), Khaïri (le buteur)… et El Haddaoui qui était également là avec son jeu séduisant et élégants, ses ouvertures, ses tirs cadrés, ses dribbles et ses passes décisives. El Haddaoui allait devenir par la suite le premier joueur marocain à assurer sa présence en Coupe du Monde, deux fois, en compagnie de l’équipe qualifiée au Mondial des USA en 1994, une équipe dirigée par l’entraîneur Abdelkhalek Louzani tout au long des éliminatoires avant d’être remplacé par Feu Blinda lors du dernier match remporté face à la Zambie à Casablanca (1-0) pour mettre les pieds en Amérique.
El Haddaoui allait abandonner juste après ce Mondial mais a assuré la relève en dénichant une autre star qui fut sur le point d’être naturalisée en France pour faire partie de la sélection des Bleus. Il s’agit de Mustapha Hajji dont le premier match avec le Maroc fut contre la Zambie avant d’aller en Amérique.
Mustapha Hajji a fait mieux que son petit frère, Youssef Hajji, qui n’a pas eu la chance de jouer en Coupe du Monde se contenant seulement des Coupes d’Afrique dont la meilleure prestation reste la finale disputée en 2004 devant en Tunisie qui s’est imposée dans son fief (2-1). Mustapha Hajji qui a été sacré Ballon d’Or Africain lors de la CAN 1998 au Burkina Faso allait briller en France au Mondial de la même année quand l’équipe nationale a raté de peu la qualification au second tour en quittant la compétition sur une belle victoire de (3-0) contre l’Ecosse au moment où le Brésil et la Norvège se sont arrangés dans match complot pour priver le football marocain d’une autre distinction méritée.
Hajji et ses coéquipiers qui sont restés et qui resteront toujours gravés dans la mémoire du football national seront encore là pour animer une grande fête footballistique face aux anciens du Real Madrid qui avaient également faisaient les beaux jours de la sélection d’Espagne même sans titre en Coupe du Monde avant que la nouvelle génération de la Roja d’aujourd’hui ne fasse mieux en allant au Mondial brésilien 2014 avec l’espoir de défendre son premier titre remporté en 2010 en Afrique du Sud.
Du spectacle donc en perspective…