Les obstinés du trône présidentiel !

Hôtellerie

Saoudi El Amalki

L’actuel président de la Fédération Nationale de l’Industrie Hôtelière (FNIH), veut faire perdurer sa longévité à la tête de cette structure, quoique les statuts limitent son passage à deux mandats successifs. Ayant outrepassé cette disposition en vigueur, il semble que le bonhomme s’obstine à y hiberner encore plus longtemps.

Pour ce faire, il s’ingénie à se faire entourer de ses consorts, en vue de prolonger son «règne» et de se payer le luxe d’amender le dispositif statutaire pour se frayer un troisième mandat, lors de l’assemblée, aujourd’hui lundi.

Fort écœurées par ces agissements irréguliers, les ARIHA d’Agadir-Souss Massa et de Marrakech Safi, après avoir tenté de dissuader le président et des membres de la CA de toutes ces irrégularités et divergences, il est à relever que leur réaction mutuelle s’appuie sur des faits d’ordre purement juridique, à savoir le non-sens de la révision de statuts régissant la Fédération,  la non-conformité de l’éligibilité du président sortant et l’illégalité du Conseil d’Administration en vertu duquel le projet des statuts ont été  adoptés.

Les deux associations en question ont rendu public un communiqué en direction des professionnels de l’hôtellerie et à l’opinion publique, selon lequel elles maintiennent en conséquence, à deux reprises le mandatement de la présidence et du Conseil d’Administration  et rejettent catégoriquement leur prolongation à cet effet.

D’autres part, les deux associations insistent sur le fait que le comptage des voix doit strictement être effectué en fonction du prorata de la capacité en chambre de chaque région et seules les statistiques officielles du ministère de tutelle sont précises en compte. Enfin, dans un souci d’alléger le déroulé des réunions et leur assurer l’efficience escomptée, il est loisible de ne pas associer les « membres affiliés » et de se contenter des associations régionales et des chaînes hôtelières.

Compte tenu de ces donnes, les deux associations sus citées, ont décidé de boycotter cette assemblée générale extraordinaire de ce 27 novembre 2023 et appeler à sa suspension, tout en s’ouvrant au dialogue mûr et serein, à même de garantir la tenue de l’AGE dans les conditions optimales, à travers un comité transitoire, se faisant aider par un juriste avéré, conformément à la législation en vigueur.

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