Présentation de son nouveau recueil «Joudran Maila» aux Editions Al Mutawassit
M.N.Y
Au salon international de l’édition et du livre, le romancier et poète, Mohamed Achaari a présenté son nouveau recueil de poésies intitulé «Joudran Maila» paru aux Editions Al Mutawassit.
Dans cette nouvelle publication, le poète a mis le point sur la fragilité du monde et sa vulnérabilité, tel un mur oblique. Pourtant, la poésie et la puissance du verbe ont cette capacité de mettre les mots sur les maux de la société, du monde où nous vivons. Dans cette optique, Mohamed Achaari a affirmé que «nous vivons dans un monde qui nous menace constamment, notamment sur les plans politique, humanitaire ou encore environnemental».
Pour mieux incarner la réalité de ce monde instable et fragile, le poète a recouru à la métaphore des ‘’murs obliques’’. «Nous vivons comme si nous marchions à côté de ‘’murs obliques’’, mais sans savoir quand certains ou tous d’entre nous pourraient tomber dessus.», a-t-il révélé.
Or, la poésie est salvatrice, c’est ce qui rend le monde plus vivable. L’une des tâches, disait Mohamed Achaari, c’est de résilier, d’être vigilant et de maintenir soigneusement notre attention.
Par ailleurs, le critique Khaled Belkacem a précisé que Mohamed Achaari n’a pas rompu avec l’écriture, car, dit-il, il est resté fidèle à la littérature, à la poésie, en particulier.
Un vrai poète est celui qui réinvente le corps de la langue.
Le critique littéraire a révélé qu’Achaari, dont le premier texte poétique date de près d’un demi-siècle, dialogue avec son temps, avec les textes des autres cultures. C’est un poète, a-t-il expliqué, qui œuvre pour la libération de la langue poétique.
Belkacem a indiqué que cette œuvre poétique a pour objectif d’ « écrire un rêve prolongé même après un éveil qui n’a pas été réalisé.