Quid du retard pris dans la réhabilitation de la Place Jemaa El Fna

Le PPS au Parlement

Le président du Groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, Rachid Hamouni, a adressé une question écrite à la ministre de l’aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la Ville, l’interpellant sur le retard pris dans la mise en œuvre de la convention et du programme de réhabilitation de la Place Jemaa El Fna à Marrakech.

Dans cette lettre, datée du 8 février courant, M. Hamouni souligne que la célèbre Place, dont la valeur historique, culturelle et touristique unique lui a valu d’être inscrite depuis des années sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’Unesco, connaît « aujourd’hui de nombreux problèmes et lacunes aussi bien en termes urbanistiques et architecturaux que de gestion, d’organisation, d’infrastructure, d’aménagement et d’équipements de base ».

Pour toutes ces raisons, la réhabilitation de la mythique place de « manière efficace et urgente, est une question extrêmement importante pour restaurer sa splendeur et préserver sa stature mondiale à tous les niveaux et la promouvoir à travers des programmes de développement qui renforcent son attractivité culturelle, économique et touristique, dans le but d’assurer sa pérennité en tant que patrimoine national, universel et humain », écrit le président du Groupe du Progrès et du Socialisme.

« A cet égard, de nombreux acteurs relèvent le retard incompréhensible pris dans l’activation du programme d’aménagement et de revalorisation de la Place Jemaa El Fna, malgré l’existence d’une convention signée en ce sens avec un budget important alloué à cet effet », précise-t-il.

Et d’interpeller la ministre sur les raisons de l’échec de l’activation de la mise en œuvre du programme placé sous la supervision dudit département ministériel, à travers la société Al Omrane, et relatif à la restructuration, à l’aménagement et à la mise en valeur de la Place Jemaa El Fna, ainsi que sur les mesures nécessaires que devra prendre de « toute urgence » le ministère pour remédier à « cette situation malsaine » et réhabiliter ce site historique, national et universel unique.

J-E F.

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