Mme Nobre Cabral, ancienne ministre des AE de la Guinée-Bissau
Le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour ses provinces du sud constitue la seule « option » pour une solution définitive à la question du Sahara, a affirmé l’ancienne ministre des Affaires étrangères de la Guinée-Bissau, Maria da Conceição Nobre Cabral.
« Sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue la seule option nous menant vers une solution définitive à la question du Sahara », a-t-elle déclaré à la MAP, en marge d’un séminaire sous-régional organisé, mercredi dernier à Dakar, par l’Institut panafricain de stratégies (IPS), Think Tank sénégalais, sur le thème « Penser la Question du Sahara et promouvoir des solutions innovantes ».
Selon elle, la stratégie « pour finalement arriver à trouver la solution de ce problème consiste à contribuer massivement à l’appui du plan d’autonomie ».
« Je tiens particulièrement à féliciter SM le Roi Mohammed VI pour le leadership et le triomphe diplomatique majeur que le Maroc a réussi en 2020 et aussi son engagement indéfectible pour une dynamique d’ouverture, de progrès et de modernité pour un développement global de la région et même de l’Afrique », a ajouté l’ancienne cheffe de la diplomatie bissau-guinéenne.
D’après elle, « la mise en œuvre du plan proposé par le Maroc est souhaitable car mettant l’accent sur le développement multisectoriel de cette région au même titre que cette initiative incarne la sincérité des autorités marocaines ».
A ce jour donc, a poursuivi Mme Nobre Cabral, l’initiative du Maroc, jugée crédible, sérieuse et réaliste par l’ONU, est la seule proposition « véritablement crédible » sur la table.
La « pertinence » et la « grande portée » du plan marocain sont saluées par la communauté internationale dans sa majorité et considérées comme seule base pour une solution juste et durable à ce conflit régional, a-t-elle encore dit, soulignant l’importance de la décision des Etats-Unis de reconnaitre la souveraineté entière du Maroc sur son Sahara.
Elle a, par ailleurs, évoqué l’ouverture de consulats généraux de pays amis du Maroc à Laâyoune et à Dakhla, relevant que cela « relève d’une démarche souveraine exprimant dans son essence un soutien fort et une bonne mise en œuvre du processus de résolution de ce conflit ».
A dimension sous-régionale, le séminaire de Dakar a réuni une pléiade d’experts, de personnalités politiques et d’éminents membres de la société civile ouest-africaine du Sénégal, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali et la Mauritanie.
Les participants ont appelé à rectifier l’aberration juridique et l’anomalie historique qu’est l’admission de la « rasd » au sein de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) puis son maintien dans l’Union Africaine (UA), en engageant sa suspension effective, dans les plus brefs délais, des rangs de l’organisation continentale.
Ils ont également souligné la nécessité de mettre fin au différend régional autour du Sahara marocain qui constitue, selon eux, un obstacle à l’intégration socio-économique du continent et un blocage à la pacification de l’espace sahélo-saharien.