Sortir, enfin, de l’ornière

qui auront lieu le 30 octobre prochain.
Comme à l’accoutumée, des éléments sahraouis de mauvaise foi, car ne connaissant ni les vertus du dialogue responsable et encore moins l’amour de la patrie, ont profité une nouvelle fois du passage Christopher Ross à Laâyoune et Smara pour s’adonner à des actes de vandalisme et de provocations violentes à l’égard des forces de l’ordre. Cette technique désormais bien rodée – mais qui ne trompe plus personne – vise à insinuer à chaque fois que le Maroc respecte peu ou prou les droits de l’homme dans ses provinces sahariennes.
D’ailleurs, la Wilaya de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El-Hamra a tôt fait d’apporter des éclaircissements sur ce qui s’est passé samedi dernier à Laâyoune, apportant ainsi un démenti catégorique aux «allégations colportées par certains éléments, de mauvaise foi, et selon lesquelles les forces de l’ordre auraient fait irruption dans certaines maisons». A contrario, ce sont les forces de l’ordre qui ont fait les frais des actes de vandalisme et de violence commis par certains nervis qui ont choisi comme timing le moment du passage de l’émissaire onusien pour l’induire en erreur. En effet, selon un communiqué de la Wilaya de Laâyoune, cinq éléments des forces de l’ordre ont été blessés et évacués vers l’hôpital local.
Pour donner l’impression à l’illustre visiteur onusien qu’ils sont «nombreux», les trublions, dont le nombre n’atteint même pas les 400 personnes, se sont dispersés en petits groupes à travers plusieurs quartiers de la ville qui se sont signalés par des attroupements parsemés sur la voie publique, accompagnés de jets de pierres et d’objets enflammés. Malgré cette atteinte flagrante à l’ordre public, les forces de l’ordre ont, selon le communiqué de la Wilaya, «fait preuve de responsabilité et de retenue et ont agi dans le respect des lois en vigueur».
A Smara, dernière étape marocaine de Christopher Ross, des troubles de moindre intensité ont été signalés durant la journée de dimanche. Pas de quoi perturber en tout cas les élus et les chioukh de Smara qui ont réaffirmé à Christopher Ross, que le plan d’autonomie proposé par le Maroc constitue l’unique solution idoine à la question du Sahara. «Nous avons informé M. Ross que le plan d’autonomie constitue une solution satisfaisante pour toutes les parties et que nous avons notre mot à dire, en tant qu’élus, dans la résolution de ce conflit», a précisé le président du Conseil provincial de Smara, Mohamed Salem Lbihi, dans une déclaration à la presse.
Hier, l’émissaire onusien a quitté Smara à destination de Nouakchott (Mauritanie) avant de boucler sa visite dans la région par une dernière escale à Alger.
Reste à espérer que ce ballet de visites ne s’éternise pas et qu’une solution à ce conflit artificiel qui n’a que trop duré soit, enfin,  trouvée dans le cadre du rétablissement de relations apaisées entre Rabat et Alger, ouvrant ainsi la voie à la construction de l’Union du Maghreb arabe qui achoppe toujours sur cet écueil.

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