Oussama Zidouhia
Ce vendredi 29 mai, le Tribunal arbitral du Sport (TAS) a tenu une dernière réunion par visioconférence avant de se prononcer sur l’affaire qui oppose le Wydad de Casablanca à l’Espérance de tunis. Le club tunisien avait été déclaré champion d’Afrique 2019 par la Confédération africaine de football (CAF), rejetant au passage l’appel du club casablancais.
Cette réunion, qui a duré plus de 8 heures, a été conduite par trois membres du TAS et a été marquée par le témoignage du président de la CAF, Ahmad Ahmad, qui aurait confié ne pas avoir été mis au courant au sujet de l’absence de l’assistance vidéo (VAR). Le Malgache aurait également avoué avoir été menacé par les dirigeants du club tunisien.
Le président de la commission juridique de l’espérance avait déclaré vendredi aux médias : « Nous avons eu des difficultés car l’audience était en ligne et en anglais. Plusieurs sujets ont été soulevés mais la principale question était la suivante : le Wydad a-t-il abandonné le match ou pas ? Chacune des parties a apporté 4 ou 5 témoins », a-t-il expliqué.
Pour rappel, le 31 mai 2019, le Wydad faisait face à l’Espérance de Tunis lors de la finale retour de la Ligue des champions 2018-2019. Mené au score 1-0, le WAC avait réussi à remonter au score, cependant, l’arbitre de la rencontre, Bakary Gassama, avait annulé le but pour hors-jeu. Une décision contestée par le WAC qui avait exigeait le recours à la VAR. Malheureusement pour eux, le dispositif de l’assistance vidéo à l’arbitrage promis n’était pas disponible, du jamais vu…