de développement de la logistique (AMDL), relevant du ministère de l’Equipement et du transport, ainsi que des directeurs de l’Agence nationale des ports (ANP), le contingent de la région Souss Massa Drâa était particulièrement étoffé.  La délégation de la CGEM régionale était en effet conduite par son président Yassine Ghanmoumi et composée également de Jamal Diwani, vice-président et présentateur du projet Cluster, Hassan Qabbal, vice-président, Fatima Gourma, présidente régionale de l’Association marocaine du transport routier international (AMTRI) regroupant plus de 140 entreprises de logistique et transport dans la région SMD, ainsi que pas moins de six chefs d’entreprises du secteur. Il est à signaler également que la délégation régionale comprenait des institutionnels, en particulier Khalil Nazih, directeur du Centre régional d’investissement (CRI), Said Dor, président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services d’Agadir (CCIS),  Mohamed El Mouden, vice-président du Conseil régional, de Mohamed Aboudrar, doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Agadir, et Mohamed Mounazil, expert en droit des affaires.
Cette expédition projetait, en fait, trois objectifs essentiels. C’est, d’abord, une occasion pour les entreprises marocaines de participer à cette rencontre de haute teneur professionnelle et de nouer des rapports de coopération avec leurs homologues canariens. C’est aussi un espace propice pour présenter les opportunités dont regorge la région dans ce domaine, et enfin de présenter le Cluster logipôle SMD qui est une structure associative mixte, présidée par Yassine Ghanmoumi, président de la CGEM régionale, regroupant les entreprises, les institutionnels et les chercheurs universitaires, et dont l’assemblée constitutive a eu lieu le 30 septembre dernier à Agadir. Selon Jamal Diwany, vice-président de la CGEM régionale et présentateur du cluster logipôle SMD, cette rencontre, rehaussée par le chef du gouvernement autonome des Iles Canaries qui a loué la volonté et de la persévérance des partenaires marocains, a été une réelle occasion pour drainer les investisseurs, permettre aux investisseurs de prendre connaissance des nouveautés des technicités du secteur de la logistique et du transport, et impliquer davantage les partenaires dans le processus de développement et d’accompagnement de notre cluster encore à l’état embryonnaire. Et de poursuivre que cette structure associative est régie par des instances dont le conseil d’administration, le comité d’orientation stratégique, le comité exécutif et les commissions thématiques.  Cette organisation, après six mois de diagnostic et d’options, mettra sur pieds un plan d’action, visant le développement de la chaine logistique et l’approfondissement de la coopération canarienne dont le besoin se fait ressentir chez nos entreprises du département. Ces entreprises, ajoute-t-il, sont, en effet, peu compétitives à cause, entre autres, de la hausse du coût de la logistique qui est à hauteur de 20% du PIB. Les plates-formes en cours d’édification dans la région, quatre jusqu’à présent et dont les sites sont déjà identifiés, faciliteront, sans doute, la résorption de la problématique de la logistique.