L’impact de l’activité humaine mis en évidence

Rapport du GIEC sur le réchauffement climatique

Le nouveau rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié lundi, « confirme l’évidence que l’influence humaine a réchauffé le système climatique, augmentant ainsi la température de surface de la planète », a estimé le Secrétariat des Nations unies sur les changements climatiques (ONU climat).

« Le rapport fait le point sur les fondements scientifiques du changement climatique et confirme aussi l’impossibilité de revenir sur certains des changements qui affectent déjà le système climatique », fait observer ONU Climat dans un communiqué, relevant que « les changements climatiques récents s’étendent partout, sont généralisés, rapides et s’intensifient ».

« Leurs effets touchent toutes les régions de la Terre, y compris les océans. De nombreux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, tels que les vagues de chaleur, les fortes pluies, les sécheresses et les cyclones tropicaux, sont devenus plus fréquents et plus graves », affirme la même source, notant que le rapport « fournit un atlas des impacts régionaux observés mais aussi futurs, qui permettra aux décideurs politiques et à toutes les autres parties prenantes de mieux informer les politiques climatiques aux niveaux régional et local ».

Le rapport indique que le niveau des émissions futures déterminera le niveau de l’augmentation future de la température, la gravité du changement climatique futur ainsi que les impacts et les risques associés.
« Non seulement les concentrations de CO2 ont augmenté dans l’atmosphère terrestre, mais le rythme de cette augmentation s’est également accéléré », fait remarquer ONU Climat, soulignant que le rapport montre que les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines sont responsables d’environ 1,1°C de réchauffement depuis 1850-1900, et constate qu’en moyenne au cours des 20 prochaines années, la température mondiale devrait atteindre ou dépasser 1,5°C de réchauffement.

À moins d’une réduction rapide, durable et à grande échelle des émissions de gaz à effet de serre responsables des changements climatiques, notamment le CO2 et le méthane, l’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, inscrit dans l’Accord de Paris, sera hors de portée, estime la même source.
« Cette évaluation des dernières données scientifiques constitue un avertissement sévère pour le bien-être de la société humaine et de toute vie sur Terre. Elle témoigne du fait que les efforts déployés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au cours des dernières décennies ont été tout à fait insuffisants », ajoute ONU climat.
« En ce qui concerne les négociations intergouvernementales sur les changements climatiques, 2021 est une année cruciale pour les nations qui soumettent leurs contributions déterminées au niveau national (NDC), nouvelles ou mises à jour, qui incarnent les efforts et les actions de chaque pays pour répondre aux changements climatiques et réduire les émissions », ajoute la même source.

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