Mohamed Nabil Benabdallah : «Notre slogan pour le prochain congrès national du PPS est celui de l’engagement et de la responsabilité»

Addi Chajiri : «le bilan du groupe parlementaire est remarquable durant la première année législative»

C’est dans un esprit d’engagement et de mobilisation, que se sont déroulés les travaux du congrès provincial de Tinghir, en préparation du congrès national du PPS qui aura lieu les 11, 12,13 novembre prochain.

Plus de 200 congressistes des diverses sections du parti, ainsi que les invités parmi les formations politiques, syndicales et de la société civile, ont répondu favorablement à cette imposante rencontre. Après les allocutions de Mohamed Mekdad, secrétaire de la section provinciale du PPS, de Mohamed Kacha, président de la municipalité de Boumalne Dades, de Addi Chajiri, député de la province, Nezha Mekdad, députée, Mohamed Benabdallah, secrétaire général du parti a pris la parole pour présenter un discours au préambule de cet événement.

De prime abord, abordant cette allocution, le leader a rendu un vibrant hommage au parti qui s’érige en force politique incontournable dans la scène politique et représentative. Cette position pionnière du parti est concrétisée par l’action des militantes et militants du parti, tout particulièrement la municipalité de Boulemane Dades qui constitue un modèle de gestion. Par la suite, l’intervenant a passé en revue, les multiples dysfonctionnements des dernières élections marqués par l’usage de l’argent sale, ce qui a sécrété une majorité caractérisée par la dépravation et la rente.

Cette majorité issue des carrières, des mines, de la pêche hauturière, le transport mixte, et de l’économie rentière…, s’avère incapable de gérer les affaires du pays, comme il se doit et se montre carrément inapte de mettre en œuvre le nouveau modèle de développement. Par ailleurs, Nabil Benabdallah, a mis en exergue les actions judicieuses des différents ministères des membres du parti, alors que ceux d’aujourd’hui ne font rien pour hisser cette génération de réformes.

En particulier la province de Tinghir qui sévit de cette exclusion imposée, bien que le modèle de développement ait appelé à la lutte contre l’injustice territoriale, la corruption, la rente… L’orateur qui exhorte l’assistance à redoubler d’efforts pour mettre un terme à ces conduites tout en sachant que les responsables actuels à l’échelon national et régional ne sont pas en mesure de satisfaire les attentes des populations, car ils ne sont pas là pour le faire, à cause de leur montée non méritée.

L’intervenant a mis l’accent sur les actions sérieuses du parti au sein des gouvernements passés, mais le parti n’était pas en position majoritaire et par conséquent, il y a eu beaucoup de déficiences en dépit des efforts colossaux consentis par les membres du parti. C’est pour cela que le parti a opté pour un slogan significatif «l’alternatif démocratique et progressiste », car l’Exécutif aujourd’hui est impopulaire et le PPS n’a aucune relation avec lui et ne prétend pas en faire parti, puisque sa ligne de manœuvre est loin de faire le poids, a l’image de son slogan creux « État social».

Le pays a besoin d’un gouvernement fort et courageux pour relever la situation socio-économique, culturelle et écologique. «Notre slogan arboré dans le congrès national est celui de l’engagement et de la conduite pour relever les défis durant les cinq prochaines années législatives, en particulier le relèvement du climat de confiance et de réconciliation avec les populations, car le présent Exécutif se vante de la majorité numérique, mais sans communication, sans mesures palpables au service des citoyens, plus spécialement les couches démunies de la société et sans aucune intervention contre l’inflation, l’exorbité du coup de la vie et la profusion des prix de carburant…, alors que des pays comme l’Espagne, la Hollande, la France, Belgique, l’Allemagne… ont amorce des mesures concrètes pour atténuer les retombées de la crise mondiale », poursuit le leader du parti du livre.

On est en face d’un gouvernement complètement en deçà des doléances élémentaires des populations, bien en dichotomie avec le slogan artificiel de «l’Etat social et en fracture flagrante avec les valeurs de la démocratie, les droits de l’homme, de l’équité et de la légalité, de la dignité, de l’autonomie des partis… qui ne sont jamais évoqués dans le gouvernement actuel», conclut le Secrétaire Général du parti.

Enfin, le congrès a rendu hommage à des compétences du parti, avant de passer à la séance organisationnelle pour élire les congressistes du parti et suggérer les candidats au comité central.