Ensemble pour éviter la relégation !

Assemblée élective du Hassania d’Agadir

Saoudi El Amalki

«Nous disposons d’un plan d’action sérieux pour le club, mais pour l’heure, la priorité en direction de laquelle on doit mobiliser toutes les énergies, c’est d’esquiver la relégation!», tonnait Amine Dor, président du Hassania d’Agadir qui vient d’être élu, samedi dernier à la salle de conférence du grand stade Adrar.

Au cours du point de presse tenu juste à la veille de l’assemblée élective, encore candidat à la tête d’une liste composée de 15 membres, le nouveau président tenait un discours de l’espoir et de l’unité de toutes les constituantes du club, tout en appelant à la proscription des comportements nocifs allant vers la dispersion des efforts et le maintien des querelles intestines.

C’est un Amine Dor, tout feu, tout flamme qui s’apprête, au côté des siens, à relever tout d’abord, l’énorme pari de la conservation de l’équipe en élite et passer ensuite, à la structuration de tous ses départements, par le biais d’une stratégie de refonte, fondée sur la clarté, la rationalité et la communication tant interne qu’externe.

Il convient de relever non sans félicité, l’esprit de volontarisme qui règne au sein de ce bloc compact et auréolé, face au péril laborieux de sa mission. A une question de savoir si les bailleurs de fonds continueraient à appuyer l’équipe fanion, le candidat à la présidence répondait que «ces sponsors et institutions le faisaient à l’adresse du club et non pas aux personnes et, à cet effet, ils méritent tous les gratitudes et les éloges, puisque ce qu’ils ont fait et continuent à le faire en permanence, aucune autre instance aussi bien publique que privée ne le fait, à travers le royaume.

C’est dire combien le club se dote de moyens financiers, mais il a constamment péché par anarchie et manque de gouvernance ». Il va sans dire que ce groupe qui aurait sans doute l’audace de mettre la main à la pâte pour un club qui se débat dans une mare «infestée» de déficits et de bavures, depuis déjà des lustres.

On ne pourrait alors que saluer très vivement ce courage civique qui tend non seulement à éviter de sombrer dans le néant mais également de préserver la référence identitaire et patrimoniale qui a marqué de tout temps, ce club au passé glorieux et aux empreintes viscéralement ancrées dans une histoire indélébile de la région.

Personne n’a le droit donc de se jouer de ce référentiel qui faisait la fierté de toute une communauté du sud mise à rude épreuve par les vicissitudes du développement tous azimuts auxquelles elle est soumise actuellement.

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