A cause de la position sur la marocanité du Sahara

Des adversaires acharnés contre la marocanité du Sahara, au sein du Parti communiste français, ont attendu le changement de direction du journal français « L’Humanité » pour régler leurs comptes, de manière haineuse, avec le Parti du progrès et du socialisme et son journal Al Bayane.

Déjà, en 2022, l’administration de la Fête de l’Huma avait tergiversé pour faire croire à une histoire, tirée par les cheveux, sur un « bug informatique » comme malheureux responsable de la non participation du PPS et son journal à cette fête française.

Le PPS n’a pas voulu insulter l’avenir et reformulé son désir de continuer à participer à la Fête internationaliste de l’Huma. Et puis, face au « repitita bis » de 2023 et les atermoiements d’aucuns, le PPS a tiré la sonnette d’alarme sur une attitude hautement anti-marocaine (Cf notre édition du 3 juillet 2023…).

Mais les adversaires du Maroc, au sein du PCF et de son journal, n’ont fait que changer de fusil d’épaule pour revenir à la charge, mais, cette fois-ci, avec des arguments, formulés sans ambages par la direction de la Fête de l’Huma et son « Village du monde. En d’autres termes, il faudra comprendre que le PPS et sa presse sont les bienvenus à la Fête de l’Huma mais qu’ils n’auront pas de stand à cause de la question du Sahara marocain»…

Qu’on en juge ! Voici les propos écrits par le chef de « Village du monde » : « … Mais comme nous vous l’expliquions en juin ainsi qu’aux militants et camarades d’Al Bayane et du PPS, vous ne pourrez pas avoir de stand cette année. » Et ce « Pour des raisons d’organisation, de place et de divergences sur la question des Saharaouis qui ont pu amener quelques tensions ».

Ainsi, le PPS et son journal peuvent participer à la Fête mais ils n’auront pas de stand, cette année, à cause de sa position, pourtant aussi vieille que la Fête de l’HUMA, à laquelle il a participé au moins depuis le début de la décennie 1970, sans en rater aucune édition…

Face à cette « position », confuse et contradictoire, exprimée de manière irrespectueuse, le Secrétaire général du PPS a réagi en répondant aux diatribes du directeur du « Village du monde », qui découvre, un demi-siècle après, que le Sahara marocain représente une divergence entre le PPS et le PCF. Et si tous les partis et associations, de gauche ou révolutionnaires, qui ont des divergences avec le PCF et L’Humanité sur telle ou telle question, n’avaient pas le droit à un stand, que resterait-il de cette fête, jadis grande, aujourd’hui soumise à des diktats inacceptables des caporaux?

Mohamed Khalil