La désillusion algérienne

Saoudi El Amalki

Le mirage désillusionnant poursuit ses effets à la caserne des caporaux algériens. Leur pantin sécessionniste se désagrège, au vu des songes  s’estomper au fil du temps. L’Algérie se fourre le doigt dans l’œil, depuis qu’elle sent le brin d’espoir auquel elle s’agrippait tel un forcené, s’effilocher à vives allures. Pareil à un serpent étêté, le voisin de l’est, vidé de son venin, n’a toujours pas de cesse de lâcher prise, en vue de « désarçonner » le Maroc dont la légitimité et la justesse du Sahara se fortifient sur l’arène de la communauté internationale. Elle n’aura jamais le culot de se mettre à table avec tous les locuteurs, puisqu’elle prétend ne pas être concernée quoiqu’elle en soit plein dedans par ses manigances interminables. Elle aura tout le temps, éludé de faire partie de ces débats, sous les auspices onusiens, seule instance sur le canevas duquel, la question du Sahara est  exclusivement posée, depuis des lustres. En revanche, la junte algérienne se permet, sans  aucun scrupule d’évoquer ce conflit artificiel, un peu partout, même si l’ordre du jour de ses rencontres à d’autres thèmes, n’en contenait  guère. L’obstination vile à vouloir vainement verser dans l’amalgame pour induire en erreur l’opinion publique, suscite bien sa dérision au point de dissuader des contrées du discrédit de ses thèses trompeuses, tout en épousant celles de notre pays beaucoup plus justes et crédibles. En fait, alors que l’Algérie s’inscrit  en porte-à-faux avec ses actes outranciers vis-à-vis du voisin, dans le but de « bafouer » son peuple sur sa propre situation désastreuse, le Maroc, par la clairvoyance de la Monarchie, se focalise sur « sa cuisine interne », à travers des générations de réformes tous azimuts sur le territoire national, y compris les provinces récupérées dont la floraison des réalisations fait de Layoune et Dakhla plus spécialement, de réels fleurons de développement urbain et de pôles d’attraction à l’échelle universelle. Ce rayonnement prodigieux, accompagné d’une envolée diplomatique sage et raisonnée, ne tarde point à se traduire par un déferlement  d’adoption du plan d’autonomie sur le Sahara voire la reconnaissance de sa marocanité dont   l’exemple révélateur n’est autre que le bémol de la première puissance mondiale que sont les États-Unis qui non seulement ils remettent les pendules à l’heure mais s’écoulent comme une douche froide sur tous les détracteurs de notre intégrité territoriale, particulièrement la soldatesque algérienne. « Le Maroc est dans son Sahara et le Sahara est dans son Maroc », disait le Souverain dans l’un de ses discours, en s’adressant aux envies expansionnistes et aux duperies mensongères de l’Algérie et ses arlequins.  

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