Saoudi El Amalki
Serait-on enclin de faire montre d’un satisfecit, si l’on croit bien savoir qu’enfin le département de tutelle et les acteurs régionaux du tourisme se sont décidés de relever la capacité litière des structures hôtelières verrouillées sur la station balnéaire du royaume. Environs une quinzaine d’hôtels sera soumise à un certain intérêt de la part de tout ce beau monde tant central que régional. Une importante enveloppe de fonds s’était débloquée pour appuyer des édifices du secteur ayant moisi sous l’effet de l’érosion et l’exclusion chronique. Certains doivent trouver preneurs parmi les investisseurs nationaux ou étrangers, alors que d’autres qui ont souffert de litiges en matière de fiscalité ou d’endettement pendant des années de déchéance. En fait, les efforts vont bon train à ces niveaux en vue de trouver des terrains d’entente dans cet état de fait qui a perduré des décennies et de ce fait, relever substantiellement le volume d’accueil. Il est insensé de se retrouver avec une vingtaine d’hôtels cadenassés pour une destination qui draine des visiteurs de tous bords. Il est aussi déplorable de voir que ces hôtels fermés sont, pour la plupart, situés à la première et seconde ligne et renvoient une image morose au centre ville en plein relooke. Il va sans dire que ce beau sursaut qui émaille aujourd’hui les différents intervenants du domaine plus particulièrement les institutionnels et les professionnels, est de nature à impulser le tourisme au niveau de cet aspect vital qu’est l’hébergement. Il paraît que le cadre de la ville en plein rehaussement par le PDU, a eu des incidences « contagieuses » sur les consciences des décideurs centraux et des multiples acteurs de la cité. On ne pourrait être au diapason du tourisme sans la floraison de la capacité d’accueil, en commençant bien sur par la réouverture des bâtisses closes depuis des lustres. En bien d’autres termes, l’aérien qui est pareillement une condition sine qua none de la promotion du secteur, est organiquement lié à la multiplicité des structures hôtelières puisque les visiteurs cherchent avant tout où aller avant de penser à bord de quoi y aller. On ne peut en faut, que saluer vivement cette décision de se rendre à l’évidence quoique tardivement pour élargir davantage la fourchette d’hébergement. On ne cessera jamais de répéter que la beauté de la baie inciterait bien à confectionner des hôtels de haute splendeur qui équivaudraient à la fluorescence du site et la clémence du climat.