Débrayage généralnational,le 24 février

C’est une décision irrévocable. La grève générale nationale sera observée mercredi 24 février 2016 dans l’ensemble des secteurs public et privé, et aucune activité ne sera épargnée par le mouvement de débrayage décidé par le quatre centrales syndicales (UMT, CDT, FDT et UGTM).

L’annonce a été faite, hier mercredi, lors d’une conférence de presse qui a réuni tous les responsables des quatre centrales syndicales où des slogans dénonçant l’attitude du gouvernement vis-à-vis du cahier revendicatif, notamment le chapitre de la réforme des régimes de retraites, ont été scandés. Dans une déclaration, Miloudi El Moukharek, quidénonce l’impasse qui marque aujourd’hui le processus du dialogue social, confirme que la grève générale nationale sera maintenue quelle quesoit la suite des événements. Et aucune discussion ne pourra être entamée avant la grève nationale du mercredi prochain. Le SG de l’UMT regrette que les choses soient arrivées à un point de non-retour. Il précise également qu’une mobilisation tous azimuts de la classe ouvrière est engagée pour garantir un grand taux de participation et la réussite du mouvement de débrayage.

Le choix de la date n’est pas fortuit, a-t-il souligné. C’est une suite logique d’un programme commun de lutte et de protestation (marche, sit-in, grève…) contre la politique du gouvernement. Nous assumons l’entière responsabilité sur cette décision, rétorque El Moukharek, qui rappelle toutefois que depuis l’avènement du gouvernement Benkirane, trois grèves générales nationales ont été observées, dont une dans la fonction publique ; plus de 100 grèves sectorielles (collectivités locales, CNSS, énergie, santé, éducation et la liste es longue …), sans compter les sit-in et les marches tenus tout au long de cette période.

Le programme de protestation se poursuivra encore, même après la grève du 24 février. Des réunions sont prévues après cette date pour mettre en place un nouveau programme de protestation plus offensif.

Fairouz El Mouden

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