Marrakech, Capitale internationale du tennis
Le tennis international est à l’honneur à Marrakech durant une bonne dizaine de jours. Deux grands rendez-vous sont attendus au Royal Tennis Club de Marrakech à partir d’aujourd’hui, notamment la rencontre décisive en Coupe Davis opposant le Maroc à la Lettonie (7, 8, 9 avril) et le Grand Prix Hassan II (8-16 avril). Parallèlement, Marrakech abritera la première partie de l’Assemblée générale de la Fédération royale marocaine du Tennis (FRMT) prévue à la veille de la finale du prestigieux Trophée Hassan II, en prélude à la seconde manche qui sera élective à l’occasion du Grand Prix Lalla Meryem à Rabat.
Tout est dans les normes pour que Marrakech soit au rendez-vous comme Capitale internationale de la petite balle jaune. Le Grand Prix Hassan II se déroulera avec plusieurs meilleurs joueurs de renommée mondiale tels que l’Espagnol Albert Ramos Vinola, 24e ATP et finaliste en 2012. Vinola est N°1 du tournoi devant les Allemands Philipp Kohlschreiber (29e ATP) et Mischa Zverev (30e ATP) ainsi que le joueur ibérique, Marcel Granollers (36e ATP et finaliste en 2014). Cela, sans oublier la présence de l’Argentin Federico Delbonis, vainqueur de la récente édition en 2016, au détriment du Croate Borna Coric (6/2, 6/4). Le Tunisien Malek Jaziri, seul joueur arabe présent grâce à son minima et un classement mondial au 51e rang ATP.
La participation marocaine est assurée par nos deux meilleurs joueurs à l’échelon national, Réda El Amrani et Amine Ahouda, qui ont bénéficié des Wild Cards. On leur souhaite bonne chance surtout qu’ils font partie de l’équipe nationale engagée en Coupe Davis face en Lettonielors dubarrage de la zone Euro-Afrique, pour le maintien ou la relégation en Groupe III.
Coupe Davis, le barrage
Engagé en coupe Davis face en Lettonieau titre du match barrage de la zone Euro-Afrique, pour le maintien ou la relégation en Groupe III, El Amrani et Ahouda rencontreront, dès ce vendredi, face à des joueurs coriaces, Libeitis Mikelis (classé 462e mondial) et Martins Podzus (829e ATP), dans les premiers simples avant le double prévus samedi et les deux derniers simples de dimanche contre les autres joueurs Mednis Rudolfs et Lazdins Arturs dirigés par Lejnieks Karlis, capitaine d’équipe.
El Amrani et Ahouda forment une belle équipe en compagnie de Yassine Idmbarek et Mehdi Jdi sous la houlette du capitaine Mehdi Tahiri. C’est un défi face à une équipe de Lettonie dans ce barragequi compte beaucoup pour notre formation appelée à s’imposer. Les poulains de Mehdi Tahiri évolueront en se remémorant la victoire de leurs frères aînés, les trois mousquetaires et leur capitaine Abderrahim Moundir, dont la victoire sur la lettre Lettonne (4-1) remonte à 1994.
Souhaitons bonnes chances à nos Daviscupem d’aujourd’hui…
Rachid Lebchir
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Hicham Arazi entre nostalgie et relève
Hicham Arazi dirige pour la seconde fois successive le Grand Prix Hassan II de tennis, après avoir dirigé le Grand Prix Lalla Meryem à trois reprises à Marrakech. Araziest confiant pour réussir un tournoi de cette dimension et qui reste le seul rendez-vous ATP en Afrique. Après l’avoir remporté à l’âge de 23 ans, en compagnie de Younes El Aynaoui, alors que Karim Alami a joué la finale, Arazirevient avec une nouvelle casquette dans l’espoir de nous faire vivre la belle époque du tennis marocain à la fin des années 90 et le début des années 2000. A cette époque, les trois mousquetaires ont fait briller le tennis marocain sur les courts du monde entier.
Arazi reste un peu nostalgique de cette période avec ses coéquipiers d’hier avec qui il a passé des moments très agréables. Cela le rend davantage confiant en l’avenir. « J’espère avoir des surprises avec la génération d’aujourd’hui. On a des joueurs qui promettent beaucoup tels que Réda El Amrani et Amine Ahouda, à qui on a offert des Wild Cards pour faire partie du tableau final de cette édition du GP Hassan II. El Amrani qui revient de ses blessures, est à son meilleur niveau. Très compétitif, il a réussi à se hisser au rang de 150e mondial. A 27 ans, il n’a rien perdu de son potentiel. «J’espère que lui et le jeune Amine Ahouda vont pouvoir émerger du lot». Ça va leur permettre de prendre confiance, dans l’espoir d’assurer la relève et que d’autres joueurs leur emboîtent le pas.«Cette année, avec El Amrani et Ahouda, qui peuvent être la machine de la confiance…», a déclaré Arazi qui a formulé le même vœu pour l’avenir du GP Hassan II. « L’image de notre rendez-vous est toujours très belle. Il y a toujours de grands noms qui sont présents. Comme l’année dernière avec le retour de grands joueurs qui sont passé par Marrakech avant d’aller briller à Roland Garros. A titre d’exemple, Ferrero et Wavrinka ont remporté le GP Hassan II. On a d’autres qui sont mieux classés…
On aura dans le proche avenir, je l’espère bien, d’autres qui vont faire l’essentiel et hisser les couleurs nationales, ici au GP Hassan II et ailleurs dans les grands rendez-vous internationaux…», a conclu Hicham Arazi.
