Quel est le sujet de la semaine?
Pour cette semaine, je vais évoquer le tourisme qui est devenu la troisième plus importante catégorie d’exportations dans le monde avec des exportations générées de 1.600 Mrds $ en 2017 dont 240 milliards de $ au niveau du transport aérien. Ainsi, plusieurs pays ont saisi l’importance de ce secteur comme notre voisin ibérique qui s’est hissé en 2017, au deuxième rang des destinations les plus visitées avec 81,8 millions de touristes (+8,6%). Aussi, l’Espagne a récolté grâce au tourisme 68 Milliards de $ de recettes, en hausse de 10,1%.
Qu’en est-il du tourisme au Maroc?
La situation est paradoxale car certains observateurs ou professionnels ont fait une analyse plutôt pessimiste du bilan sectoriel. Toutefois, au niveau des derniers chiffres, 7 millions de touristes ont visité le Maroc durant les sept premiers mois de l’année 2018, en progression de 7% dont une hausse de 15% au niveau des touristes étrangers. Aussi, les nuitées totales ont augmenté de 10% à fin juillet 2018, dont une croissance de 13% pour les touristes non-résidents. Enfin, Risma qui est cotée, a annoncé pour le premier semestre 201, un résultat d’exploitation de 117 millions de DH, en forte hausse de 85,7% par rapport à la même période de l’année précédente.
Pourquoi faut-il donc penser à une nouvelle stratégie?
Tout d’abord, même si le terrain était préparé notamment avec la stimulation de l’aérien, la hausse des arrivées au Maroc, est surtout liée à l’essor du tourisme en méditerranée, certaines villes comme Barcelone, se plaignant même de l’Over-tourisme. Aussi, le Maroc doit améliorer la rentabilisation des arrivées de MRE, comptabilisés parmi les touristes car à titre d’exemple, avec 30% d’arrivées de moins que le Maroc, l’Egypte a dégagé en 2017, 4% de recettes en plus. Enfin, le chantier des nouvelles stations balnéaires, doit bien être finalisé un jour.