«Littératures itinérantes» s’est déroulé cette année dans un contexte particulier. La maison d’éditions, Yomad, fondée par Nadia Essalmi, fête cette année, son 20e anniversaire.
Al bayane: Pourquoi les «Littératures itinérantes»?
Nadia Essalmi: Parce quand on lit, on voyage. Et le livre voyage, le lecteur voyage, l’éditeur voyage… tout le monde voyage dans l’activité de l’écriture et de la lecture. Quand la première édition à Rabat était un succès et qu’on a vu que le problème ne réside par uniquement dans la lecture, et c’est plutôt que les gens ont du mal à se déplacer vers les librairies et les bibliothèques… on voulu que livre soit ouvert sur la ville et les lecteurs.
En fait l’idée de cet événement est de prendre le livre et d’aller vers le lecteur. «Littératures» ? parce que l’événement va voyager dans le Maroc. Chaque année, une ville différente. Le but c’est de rapprocher le livre au lecteur et puis il y a le contacte directe avec les écrivains qui est aussi très important.
40 écrivains sont venus pour rencontrer les mordus et les amoureux du livre et de la littérature. Pourquoi le choix de l’espace public?
C’est un espace en plein air et proche de la mer. Je trouve que c’est un très bel endroit qui peut accueillir un événement pareil presque j’ai tourné à Casablanca avant pour chercher un endroit qui daigner beaucoup de monde. Cette édition on attend entre 5000 et 6000 personnes.
Cet événement est une manifestions marquante lors de l’ouverture de la saison culturelle de cette année. Voulez vous en faire une tradition pour ouvrir le bal de la rentrée littéraire au Maroc?
Ce n’est pas l’ultime objectif parce que la rentrée littéraire, c’est d’aborf présenter des nouveautés. Nous nous ne présentons pas que les nouveautés, mais la littérature en général.
Propos recueillis par Mohamed Nait Youssef