Le parti du progrès et du socialisme, qui suit de près la situation au Soudan, où les manifestations se poursuivent depuis le mois de décembre dernier pour la dignité et contre la détérioration des conditions de vie, a exprimé dans un communiqué, adopté jeudi 24 janvier courant, sa solidarité avec ce soulèvement populaire dont voici la traduction :
«Depuis le déclenchement de son soulèvement populaire le 19 décembre 2018, à l’issue de l’augmentation des prix, la détérioration des conditions de vie et l’étouffement des libertés, le peuple soudanais fait face à différentes formes de répression et d’oppression des libertés de la part du régime. Le bilan de cette vague a atteint jusqu’à présent plus de 50 martyrs et des centaines de détenus.
Les forces démocratiques et vives, dont le parti communiste soudanais (PCS), n’ont pas été épargnées par cette offensive. Les autorités ont encerclé le siège central du PCS et le siège du journal «Al Maidane», organe du parti. Il été procédé aussi à l’arrestation des cadres du parti comme les camarades Sadik Youssef, Dr Amal Jabrallah, Hannadi Fadel dont le dernier est le dirigeant Ali Saâd Ibrahim, membre du Bureau politique et un des fondateurs du Forum de la gauche arabe.
Cette répression et cette offensive n’entament en rien la détermination du peuple soudanais qui maîtrise en expert le combat et accumule de longues et historiques expériences dans sa lutte contre la dictature et pour la défense du droit du Soudan à vivre dans la liberté et la dignité.
Le Parti du progrès et du socialisme marocain, tout en suivant la lutte du peuple soudanais pour le changement, la liberté et la démocratie, exprime sa solidarité absolue et inconditionnelle avec ce soulèvement de la liberté et de la dignité. Il réclame la libération des détenus politiques et la réforme de la situation économique et sociale pour préserver la dignité du peuple soudanais.
– Il appelle la communauté internationale et les défenseurs de la liberté, de la démocratie et des droits de l’homme à intervenir pour arrêter la répression et l’arbitraire que le régime exerce contre les citoyens désarmés qui réclament la liberté et la dignité».