Afailal : l’Agenda de l’eau de l’UpM rime parfaitement avec les efforts du Maroc

L’Agenda de l’eau de l’Union pour la Méditerranée (UpM) rime parfaitement avec les efforts continus du Maroc à l’échelle internationale pour repositionner l’eau au cœur des négociations sur le climat, a affirmé jeudi à la Valette la secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Mme Charafat Afailal.

S’exprimant lors de la réunion des ministres chargés de l’eau des pays membres de l’UpM, Mme Afailal a notamment plaidé pour que cet agenda soit « une opportunité pour une coopération positive entre les pays membres pour la réalisation de progrès coordonnés répondant à leurs défis communs ».

Elle a fait observer que le problème de l’eau dans la région ne peut être réglé isolément, mais doit être inclus dans « un schéma global de développement impliquant une coopération rapprochée, efficace, efficiente et durable entre les pays de la Méditerranée qui font face pratiquement aux mêmes problématiques liées à la pénurie d’eau et aux impacts des changements climatiques ».

« Notre réunion d’aujourd’hui réitère notre engagement commun pour que l’agenda pour l’eau soit une priorité pour répondre aux trois objectifs majeurs de la région : la stabilité, le développement humain et l’intégration », a-t-elle dit.

Mme Afailal a en outre relevé que cet agenda sur l’eau de la méditerranée, adossé à une stratégie financière conçue pour soutenir sa mise en œuvre, « permettra de donner un nouvel élan à la stratégie de l’eau en méditerranée et offrira plusieurs opportunités pour mettre en œuvre des projets durables et résilients aux effets des changements climatiques ».

« Dans un monde en évolution rapide, la région méditerranéenne se trouve confrontée à des conditions naturelles et anthropiques mitigées, en l’occurrence la pénurie d’eau, la croissance démographique, le chômage, la pauvreté, l’évolution des modes de consommation, l’urbanisation, la demande croissante en eau, en denrées alimentaires et en énergie, le changement climatique et son impact négatif », a-t-elle fait remarquer. Ces défis, a-t-elle poursuivi, ont des répercussions importantes sur la disponibilité et la qualité de l’eau, affectant ainsi les conditions de vie des générations actuelles et futures et ayant une incidence directe sur les flux migratoires.

C’est dans ce contexte que l’Agenda de l’eau de l’UpM et son programme de travail qui seront élaborés par le Groupe d’experts de l’eau (WEG) fourniront une série de recommandations, de propositions et d’initiatives aidant les pays membres de l’Union à appliquer « d’une façon coordonnée et durable les approches de gestion intégrée des ressources en eau de manière globale et avec la participation des différentes parties prenantes », a-t-elle ajouté.

La réunion des ministres chargés de l’eau des Etats membres de l’UpM, qui se tient dans la capitale maltaise, vise principalement à soutenir l’Agenda de l’eau de l’Union menant vers un cadre politique régionale consenti pour une gestion durable et intégrée de l’eau, et qui offre les moyens adéquats pour garantir une subsistance durable des populations des pays membres.

(MAP)

Related posts

Top