Le Raja de Casablanca (section football) a tenu son assemblée générale annuelle, dans la nuit de dimanche à lundi derniers. 92 adhérents sur 118 membres inscrits au club des Verts ont assisté à cette AG qui s’est déroulée dans un climat chaud, si ce n’est un climat mal saint et dans le désordre.

Certains adhérents présents ont, d’entrée de jeu, exprimé leurs réserves si non la non-conformité de ce rendez-vous pour cause des rapports moral et financier qui ne leur ont pas été délivrés, au moins 15 ou 10 jours avant la tenue de l’AG comme le stipulent les lois.

Cette AG s’est déroulée après une saison des plus catastrophiques du club du Raja qui a tout raté, championnat et coupe du trône dont l’élimination tôt et sévère par le DHJ, juste quelques heures avant cette assemblée que toute la famille rajaouie attendait avec une grande passion. L’enjeu est tellement de taille puisque le président Mohamed Boudrika qui avait déclaré sa démission, maintes fois dans le passé, pour cause d’une grande série de résultats négatifs, allait finalement jeter l’éponge après avoir passé 5 années environ à la tête du club.

Deux candidats ont été en course. Adil Bamaarouf, dont on parlait déjà de sa défection quelques jours avant l’AG et qui s’est retiré  par la suite mettant en cause le nombre élevé des adhérents ayant été parachutés par les alliés de son concurrent ainsi que le rapport financier qui ne lui a pas été remis afin de le mettre sous le contrôle de l’audit.

La porte est ainsi ouverte à Said Hasbane, seul candidat qui allait succéder à Mohamed Boudrika à la tête du club rajaoui miné de grands problèmes relevant de la mauvaise gouvernance et surtout l’endettement de plusieurs milliards. C’est en somme l’héritage que Boudrikaa laissé au nouveau président, Saïd Hasbane, appelé à gérer un club qui fut grand dans le passé et qui est devenu des plus petits, aujourd’hui…

Nous y reviendrons…

Rachid Lebchir