Le vote à l’unanimité des quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2351 sur le dossier du Sahara marocain continue de provoquer l’animosité, voire la rage des décideurs algériens. Cette victoire diplomatique du Maroc, confirmant ainsi la légitimité de sa cause et la crédibilité de son approche, n’a pas été digérée par le régime algérien.
La première réaction de nuisance au royaume a été véhiculée par une question d’une journaliste de l’Agence Officielle Algérienne (APS) à l’ambassadeur permanent du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, juste après le vote en question. La journaliste parlait des manifestations pacifiques au Rif en les qualifiant de mouvement d’indépendance, alors que la conférence du diplomate marocain était consacrée au vote et la victoire remportée par le Maroc au Conseil de sécurité.
Quelques jours plus tard, l’ambassadeur d’Alger à Bruxelles est monté au créneau pour tenir un discours on ne peut plus hostile au Maroc. Des médias, proches du régime algérien, lui servent ainsi de crachoir pour déverser son venin de propagande. Dans le même sillage, l’action provocatrice de Pretoria, qui a arraisonné dernièrement un bateau transportant du phosphate marocain, a été exploitée par les services algériens pour taxer Rabat de moult accusations.
De même, la question des réfugiés syriens, soigneusement orientés vers les frontières marocaines par les services sécuritaires algériens, a été concoctée pour nuire à l’image du Maroc qui a mis en place une politique migratoire globale, humaniste et embrassant tous les aspects du phénomène de l’immigration. En plus de ce lot de manœuvres désespérées, les services algériens ont braqué leurs projecteurs sur le Maroc pour instrumentaliser la moindre manifestation sociale à des fins purement de propagande.
Au Rif, au Centre, au Sud, à l’Est ou à l’Ouest du royaume, les médias algériens, réputés proches des généraux d’Alger, généreux à leurs égards, présentent toute action de protestation, d’ailleurs garantie par la Constitution, comme mouvement d’indépendance.
Bref, il faut dire que les décideurs algériens sont aux aguets pour mettre perfidement en branle leur machination afin de salir l’image du Maroc. Cette escalade de machination est certainement mise œuvre pour détourner l’opinion publique algérienne de ses véritables préoccupations politiques et sociales. En effet, le pays est au bord de l’implosion à cause notamment de la dilapidation de ses ressources par une junte militaire, roulant un président affaibli, étouffant les libertés et dirigeant le pays d’une main de fer.
Les Algériens, qui viennent de boycotter les urnes lors des dernières législatives, (plus de 65% d’abstention), sont à bout de souffle et ne cessent d’exprimer leur colère et leur mécontentement. Voilà la véritable bombe sociale qui guette l’Algérie et qui menace sa stabilité et non pas les exploits réalisés par la diplomatie marocaine et la défense de ses intérêts et de son intégrité territoriale.
B. Amenzou
