Ancelotti dithyrambique, Guardiola sous le choc

Carlo Ancelotti (entraîneur du Real Madrid, qualifié pour la finale de la Ligue des champions après sa victoire 3-1 contre Manchester City mercredi, au micro de Movistar+):

« La vidéo que j’ai montrée avant de monter sur la pelouse, c’était une vidéo de toutes les remontées qu’on a déjà fait cette saison, qui sont au nombre de huit. Et la vidéo terminait avec le message suivant : +Il en manque une+. Et on a réussi. La grandeur de ce club c’est qu’il ne te laisse jamais baisser les bras. Quand tout paraît perdu, il te donne la force de continuer, de lutter, d’y croire. On a fait un bon match contre une grande équipe, on a puisé dans nos réserves pour égaliser, et l’emporter. Quand tu égalises dans le final… Ca m’est déjà arrivé lors d’une finale contre Liverpool, ils étaient revenus sur nous à la fin du match, et ça n’avait pas fait du bien à notre dynamique. Arriver en finale est déjà un succès. Maintenant, on est très proches de la gagner. »

Pep Guardiola (entraîneur de Manchester City éliminé en demi-finale de Ligue des champions), au micro de Movistar+:

« Quand on a été mieux dans le match, on était qualifiés pour la finale. On avait le match sous contrôle et eux ont commencé à jouer haut et ont réussi à marquer. J’ai l’expérience de savoir que nous n’étions pas encore en finale, mais on était proches. Ils sont capables d’écrire l’histoire, je l’ai déjà dit. Il faut les féliciter, comme Liverpool. On a eu du mal à rentrer dans le match, c’est un coup dur et c’est normal. Il nous a manqué un petit truc en première période, on n’a pas réussi à donner de la continuité. Et en seconde période, quand on était mieux, on a réussi à marquer… Et puis il y a eu ces deux minutes ».

Thibaut Courtois (gardien du Real Madrid qualifié pour la finale de Ligue des champions), au micro de Canal+:

« C’est plus dingue (que les qualifications contre le Paris SG et Chelsea) car ça a duré jusqu’au dernier moment, jusqu’à la 90e et la 92e minute… Je crois que même à 1-0, on n’était pas très bien jusqu’à la 89e minute. Ils ont encore deux occasions, l’une que Ferland (Mendy) sauve sur la ligne, l’autre que je sauve du pied. Et d’un coup, l’égalisation arrive et on voit qu’ils ont peur. Je ne peux pas l’expliquer, c’est incroyable. Quand il y a 1-1 et que l’arbitre ajoute six minutes, tu sais que tout est possible. En prolongation, on savait qu’on était mieux qu’eux, qu’on avait le momentum. Tout le monde a tout donné, on savait qu’on pouvait gagner ce match. C’est incroyable. Déjà, être champion d’Espagne avec Madrid samedi et maintenant, vivre ça… C’est pour ça qu’on est joueur de foot. On rêve de clubs comme ça pour vivre des moments comme ça. »

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