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Demain vendredi 24 mars 2017, la Fondation Ali Yata verra le jour; en hommage au leader charismatique du Parti du Progrès et du Socialisme.

Cette institution, indépendante et à but non lucratif, se consacrera au développement des valeurs suprêmes pour lesquelles Ali Yata a milité: le patriotisme sans le chauvinisme, la consolidation de la démocratie dans la stabilité et le consensus, l’union des forces progressistes sans sectarisme, la justice sociale pour la grandeur du Maroc et le bienêtre de son peuple, la solidarité internationale avec les peuples et leurs justes causes. Homme d’engagement et d’action; homme d’Etat, Ali Yata a fondé avec ses camarades une école politique en soutenant la promotion d’une pensée progressiste, «en vue de saisir l’intelligence de l’instant politique, toujours placé dans son contexte, grâce à une lucidité à toute épreuve».

Contre le dogmatisme, l’opportunisme et la surenchère infantile, Ali Yata s’est distingué par la rigueur de sa réflexion et la fidélité aux principes et aux valeurs fondatrices de son engagement militant. Creuset des idées, agora pour en débattre, la Fondation Ali Yata constituera un espace pour toutes celles et tous ceux qui veulent servir les intérêts supérieurs de la nation et du peuple dans le contexte de l’ouverture culturelle et politique, pour la démocratie et la modernité au Maroc et dans le monde.

Le passage du témoin de A. Benkirane à S. El Othmani pour constituer le gouvernement après les législatives du 7 octobre 2017 se caractérise par cette volonté presque unanime de participer au gouvernement ; si l’on fait abstraction du PAM, outsider malheureux malgré tout ce qui a été fait pour le classer premier. Il fût un temps où l’on considérait cela comme une hérésie. Qu’à cela ne tienne ! Le premier tour étant bouclé, il est plus que nécessaire d’aborder l’architecture du gouvernement et son programme d’action.

Cela donnera au champ politique national l’occasion de s’échapper de cette personnalisation abusive pour s’impliquer dans une dynamique interactive avec la société et ses attentes. A moins que de nouvelles hérésies soient créées et que certains veulent jouer la montre dans cette deuxième mi-temps ! Y-aura-t-il des prolongations ou ira-t-on directement au but ? Que le processus démocratique en soit préservé comme il l’a été si bien jusqu’à maintenant.

Quand le dirham tend à flotter et que l’économie nationale «mondialisée» n’arrive pas à combler les besoins de la population, celle-ci se tourne vers l’économie sociale et solidaire. Un concept aussi vieux que l’humanité qui retrouve un nouvel éclat par la création d’emplois qu’il permet et son action contre la pauvreté et la marginalisation. Sans constituer une véritable alternative, l’économie solidaire et sociale est au bout de toutes les langues.

Et autant on en parle, cours introductif à l’Université Chouaib Doukkali, journée d’études et expositions au siège national du PPS le vendredi 24 mars 2017; autant l’économie sociale et solidaire a besoin d’être réconfortée aussi bien sur le plan institutionnel, pour ne pas donner prise à l’informel, que sur le plan de la commercialisation des produits et de la pérennisation des entreprises afin de «produire des biens ou des services, à consommer et à épargner autrement, de manière plus respectueuse de l’Homme, de l’environnement et des territoires».

La forêt marocaine serait-elle en situation de lent dépérissement ? Pour lever toute ambiguïté à ce sujet un évènement aura lieu, du 20 au 24 mars 2017, dans la ville d’Agadir : la Cinquième Semaine Forestière Méditerranéenne. Cette réunion sera consacrée à la restauration des forêts et paysages dans le bassin méditerranéen. Si la forêt marocaine a ses propres caractéristiques et ses propres liens avec les populations qui l’exploitent, elle ne profite pas des meilleures conditions pour assumer son rôle socio-économique en plus de son action bienfaisante sur le climat. La cédraie et son magot seraient-ils en perdition ? Car au stress hydrique, en relation avec les conditions climatiques du Maroc, s’ajoutent les coupes clandestines et les autres méfaits des activités humaines. La juridiction est obsolète et ne répond aucunement à une gestion durable des espaces forestiers.

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