Clôture de la 2e édition de l’université d’été de la CGEM

Le Maroc, un pôle de stabilité pour les entreprises dans le pourtour méditerranéen

Les travaux de la 2e édition de l’université d’été de la CGEM clôturent sur une note positive. L’entreprenariat reste certes un axe central de tout modèle de développement qui nécessite une série de combinaisons  à mettre en œuvre pour réussir ce challenge.

Cala va de la réorganisation des centres régionaux d’investissement, à la simplification des procédures en passant par la lutte contre la concurrence déloyale  et la création d’une croissance inclusive génératrice d’emploi …Le regain de confiance n’est pas en reste. Il est d’autant nécessaire puisque le destin du  Maroc reste intimement lié à de l’Europe.

La 2éme édition de l’université d’été de la CGEM tenue les 13et 14 courant à Casablanca a été marquée par de nombreuse réflexions à même de développer l’entreprenariat au Maroc et à en faire un axe majeur du nouveau modèle de développement en cours de préparation.  Le président de la CGEM Salaheddine Mezouar a plaidé pour l’accélération de la réorganisation des centres d’investissement et la création des commissions régionales d’investissement  pour une meilleure simplification des procédures  administratives au niveau central et régional. De même qu’il appelé à la prise en charge urgente de la concurrence déloyale qui guette les entreprises marocaines et l’économie nationale en général.

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc souligne que  l’Etat ne peut plus à lui seul garantir le développement de chacun, l’Entreprise doit prendre le relais, en toute responsabilité”. Ce dernier veut que le patronat doit dépasser son rôle traditionnel de “syndicat” des patrons, pour constituer une force de proposition plus large pour le développement global du Maroc.

Mezouar, partage d’ailleurs,  l’avis de Nicolas Sarkozy, invité d’honneur de la 2éme édition de l’université d’été de la CGEM, qui stipule que le Maroc est un pays important pour l’équilibre méditerranéen. Le Maroc, a-t-il dit, a donné  une leçon de stabilité  notamment durant la période du Printemps arabe« la stabilité qu’a offert au Maroc SM le Roi Mohammed VI est le bien le plus précieux » et constitue le premier atout du Maroc, un pays à potentiel touristique exceptionnel, a indiqué Sarkosy dans son allocution. Et d’ajouter le pays offre un potentiel économique fantastique combiné d’une volonté politique de défendre l’environnement et d’associer la science au progrès.

Dans le même ordre d’idée, le Séccrétaire d’Etat auprès du ministère de l’industrie, El Ferdaous a expliqué le poids du digital dans le développement de l’entrepreneuriat au Maroc a poussé  le gouvernement à s’engager davantage en matière de dynamisation dudit secteur et  a engagé une série de chantiers structurels qui impacteront sa politique de promotion de l’investissement, notamment la charte de déconcentration, la simplification des procédures administratives, la création des commissions régionales unifiées de l’investissement ainsi que la refonte de la charte de l’investissement.

Le président du CESE Reda Chami, se veut rassurant et  indique que le Maroc dispose de beaucoup d’atouts mais aussi des faiblesses  d’où la nécessité pour lui de « construire un modèle de développement dynamique qui assure une croissance forte, inclusive, durable, qui garantit l’égalité des chances, favorise l’épanouissement de l’individu et renforce ses capacités au sein d’une société prospère solidaire et centrée sur les citoyens ».

Le CESE a-t-il expliqué, a préparé un rapport qui sera « remis à la commission dès qu’elle sera installée ». Il s’agit de neuf choix classés en quatre grandes catégories.

La première renvoie à la libération des énergies en renforçant les capacités des individus ».  Quatre choix sont retenus :  le  système d’éducation, des services publics performants, un environnement garantissant une concurrence saine et régulant les avantages et la rente et la  transformation structurelle de l’économie où l’entrepreneuriat et l’innovation son au centre.

La deuxième catégorie veut inclure les populations démunies ou souffrantes de discrimination notamment la femme et  le  monde rural. Et la  troisième catégorie est relative à « l’équité sociale et intergénérationnelle » axés sur la a solidarité et la préservation du capital naturel. Quant à la dernière catégorie est celle de « la gouvernance et l’exécution ».

Chami a présenté quelques actions à concrétiser dans ce sens.  Supprimer ou réduire à minima, sur 3 ans, l’interaction entre le citoyen et l’administration et entre l’entreprise et l’administration. Supprimer 90% de ses autorisations en les remplaçant par des cahiers de charges. Le choc entrepreneurial à travers la mise en place des aides permettant de créer pratiquement 50.000 TPME et 30.000 PME.  Pour conclure il a noté qu’a coté des champions nationaux il faut qu’il y ait beaucoup plus d’entrepreneurs et de citoyens anonymes dans tous les secteurs de la société marocaine ».

Fairouz El Mouden

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