Des valeurs piétinées à Aït Melloul!

Décidément, la commune territoriale d’Ait Melloul, ne cesse de briller par des irrégularités à la pelle ! Cette institution constitutionnelle, composante maîtresse de la préfecture d’Inezgane d’Ait Melloul est fortement peuplée et abondamment connue pour ses diverses activités.

Mais, en revanche, elle manque cruellement de gouvernance décisionnelle pouvant réguler et promouvoir son potentiel, au niveau de la collectivité urbaine dont la direction est «confiée» à une seule et unique formation politique. Sans aucune prétention de contester sa légitimé aux commandes, il importe, néanmoins, de relever de multiples incohérences qui font aujourd’hui le tour de la ville. Lors de livraisons antérieures, nous en avions relaté certaines et continuons à le faire sans répit, espérant d’apporter notre humble contribution à la lutte contre la dépravation communale.

A présent, on dévoilera, avec la même rigueur, le cas révoltant du lotissement appelé Al Waha, d’environs quatre hectares et situé à la localité de M’zar, relevant du territoire de la commune en question. Comme par hasard, des propriétaires constitués en amicale sont des décideurs communaux de D’cheira de la même obédience politique de leurs homologues de la commune d’Ait Melloul.

Après s’être octroyé toutes les facilités des services de commodité par la commission des grands projets (voiries, espaces verts, parking, eau, électricité…), les bénéficiaires font tout également pour se dispenser de la taxe sur le terrain non bâti (TTNB). En effet, sentant s’approcher le délai d’achèvement de l’exonération d’impôt, ils s’activent pour se faire réceptionner à la hâte afin de fuir leurs dus vis-à-vis de la commune. Ils dépêchent sur les lieux la commission des travaux de réception qui formule des remarques relatives à des anomalies à rectifier.

Mais, à la surprise générale, sur intervention des élus «influents», les «resquilleurs» ont pu avoir ladite réception. Jugez-en ! La commission ad hoc mentionne dans son PV des irrégularités de travaux le 27 décembre 2018, alors que, deux jours après,  le 29 décembre 2018, la réception est délivrée, avant que ne survienne le 1er janvier 2019, date de l’expiration de l’amputation de la TTNB!

Une imposture communale qui ne dit pas son nom ! Plus de 60 millions de centimes ont été donc frauduleusement «confisqués» aux deniers publics pour de vilaines «solidarités» intercommunales ! Et dire qu’on est encore une fois, devant des attitudes obscènes émanant des gens présumés «pieux» qui se cachent derrière les préceptes saints de la bonne théologie ! Une enquête claire est à diligenter pour lever tout quiproquo sur cette affaire scabreuse.

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