Finalement, les patrons de médias électroniques peuvent souffler.En effet, la presse digitale n’est pas encore concernée officiellement par le paiement de la taxe écran.
«La taxe de 5% sur la publicité diffusée sur les écrans, élargie aux médias électroniques ne figurait pas dans le projet de la nouvelle loi de finances 2018qui a été présenté au gouvernement», révèle le ministre, qui précise que cela a été proposé par le parlement et accepté par l’Exécutif. Et d’ajouter : «La porte du dialogue est ouverte. Les organismes professionnels concernés par ladite mesure fiscale peuvent la discuter avec le ministère de tutelle, pour formuler des solutions».
D’ailleurs, Omar Faraj, le directeur général des impôts (DGI) s’est réuni, cette semaine, avec la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), le Groupement des annonceurs du Maroc (GAM) et l’Union des agences conseil en communication (UACC), pour discuter une solution épargnant la presse électronique de la taxe écran.
«Aujourd’hui plus que jamais, la taxe d’écran constitue une problématique majeure pour tous les acteurs du marché publicitaire marocain, annonceurs, agences conseil en communication, presse électronique et éditeurs de contenu digitaux» précis Mounir Jazouli, Président du Groupement des Annonceurs du Maroc.
Pour rappel, la taxe écran consiste principalement à prélever 5% sur chaque publicité diffusée à la télévision et au cinéma. Le même taux serait appliqué à la presse en ligne si jamais cette mesure fiscale est étendue à tous les types d’écrans, notamment les terminaux mobiles.
Kaoutar Khennach