FIFFS : « le cinéma, une des lumières permettant de prendre soin de l’humanité »

Les activités de la 14e édition du Festival International du Film de Femmes à Salé (FIFFS) se poursuivront jusqu’au 13 novembre, après l’arrêt d’urgence imposé par la crise sanitaire, ayant eu un impact notable sur le secteur cinématographique.

Cette édition se déroule « dans des circonstances singulières teintées d’espoir et de rêve », dans la mesure où le « cinéma nous a toujours inculqué les mécanismes et les façons appropriés pour sortir des crises, car il constitue, d’une certaine manière, une des lumières permettant de prendre soin de l’humanité », a indiqué l’association Bouregreg qui s’occupe de l’organisation de cet événement sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

Ainsi et selon le catalogue officiel du Festival, les organisateurs ont veillé à ce que cette édition soit « dissemblable » par rapport aux précédentes car « la pandémie nous a appris à nous adapter et à gérer le possible, notamment via la diversification de nos partenaires et le développement de nos stratégies de communication et de programmation », tout en soulignant qu’il s’agit d’une édition qui se dirige vers une optique de « renouvellement des thématiques et de diversification des espaces afin de permettre aux différents publics de profiter équitablement des différentes activités de la présente édition ».

Cette édition, qui accueille le cinéma suisse en tant qu’invitée d’honneur en célébration du 100e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et la Suisse, s’est tenue « après avoir repris notre souffle et notre détermination. Nous avons décidé de continuer à consolider et à soutenir la thématique de notre festival, en faisant en sorte qu’elle soit plus attractive et plus innovatrice », a souligné la même source.

Les organisateurs cherchent ainsi « à faire de la question des femmes notre cause principale au regard de ce que ces dernières ont su donné dans divers domaines de la vie, y compris dans le secteur de l’art et du cinéma, que ce soit comme thématique de créativité ou à travers les différentes phases de l’industrie cinématographique », selon la même source.

Les filmes ayant été produits, depuis l’édition précédente jusqu’à aujourd’hui, empruntent des voies dissemblables en raison des événements récents et des procédés créatifs qui les accompagnent, leur permettant ainsi de se renforcer et de se renouveler, a précisé l’association, tout en soulignant dans ce contexte qu’elle veillera à en sélectionner les meilleurs.

Par le même ordre d’idées et après la mise en relief de l’approche adoptée par le festival, fondée sur la mise en place de partenariats visant à approfondir la recherche autour des questions relatives à la femme, l’association a décidé « d’associer la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) à notre réflexion au sujet de l’un des enjeux les plus importants du cinéma de la femme, et ce dans le cadre d’une table ronde qui réunira des spécialistes de cette question ».

S’agissant du cinéma suisse, qui est l’invité d’honneur de cette édition, les organisateurs ont affirmé qu’il s’agit de « l’une des expériences cinématographiques les plus riches et ayant su se frayer un parcours prestigieux parmi les cinémas de renom » et qui sera à l’honneur en la personne d’une éminente délégation composée de plusieurs femmes s’activant dans ce domaine, en plus des filmes sélectionnés qui seront projetés dans différentes rubriques du festival.
Cette édition se veut « non pas uniquement un numéro de plus dans l’histoire de notre festival, mais aussi et surtout un bond qualitatif et un tournant notoire, au gré des lumières que nous feront étinceler dans chaque recoin de nos salles de cinéma », concluent les organisateurs.

Les activités de cette 14e édition comprennent des séminaires et des ateliers de formation sur l’analyse cinématographique, l’écriture cinématographique, le cinéma documentaire, les dialogues cinématographiques et la présentation de livres sur le cinéma.

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