La FISA dément toute utilisation de produits cancérigènes dans l’alimentation des volailles

Le Maroc n’importe pas et n’a jamais importé des aliments pour la volaille et la production nationale. Il couvre largement les besoins du marché local en termes d’aliments destinés au secteur avicole marocain.

Un communiqué de la Fédération Interprofessionnelle de l’Aviculture vient encore démentir des informations relatées par la presse nationale. La FISA, qui représente officiellement le secteur, dément catégoriquement l’importation d’aliments de volaille qui représentent un haut risque cancérigène pour le poulet marocain, et confirme l’autosuffisance du secteur par rapport à tout ce qui est lié à l’alimentation.

Après les multiples sorties médiatiques de la FISA concernant l’absence des épidémies et la maitrise des virus liés à l’influenza aviaire, la Fédération défend, cette fois, l’absence dans les différentes fermes d’élevage de volaille des aliments importés de l’étranger et qui comportent un risque cancérigène pour la consommation humaine. La FISA précise que le Maroc ne procède aucunement à des importations d’aliments de volailles; tous ses besoins sont satisfaits par la production nationale et une partie de sa production est même exportée, note le communiqué de la FISA. Et d’ajouter que les usines de fabrication d’aliments composés disposent d’une capacité de production annuelle de 6,5 millions de tonnes, alors que le marché national ne peut absorber que 4,2 millions. De ce fait, le marché est donc régit par une concurrence vive entre les usines, ce qui est de nature à empêcher toute possibilité de spéculation ou de monopole, réitère la fédération.

La production d’aliments composés est régit par un ensemble de textes législatifs dont la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires qui soumet l’activité de production des aliments composés à une autorité préalable de la part des services de l’ONSSA avec l’engagement d’assurer un suivi rigoureux de toutes les étapes de fabrication et de manutention, de manière à garantir un aliment composé de qualité, qui respecte les normes reconnues mondialement.

Pour rappel, la FISA a été reconnue, au regard de la loi 03-12 relative aux interprofessions agricoles et halieutiques, interprofession agricole de la filière avicole.À ce titre, la FISA est confirmée dans son rôle d’unique interlocuteur des opérateurs du secteur de l’Administration, de la société civile et des organes de la presse écrite, électronique et audiovisuelle, sur toutes les questions et aspects en relation avec le secteur avicole au Maroc.

Fairouz EL Mouden

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